Une conférence de Max Robin, un musicien et journaliste dont la passion pour Django Reinhardt l’a conduit à fréquenter de nombreux musiciens manouches et tsiganes, comme le violoniste rom Florin Niculescu ou le guitariste manouche Angelo Debarre pour lequel il a composé ainsi que Maurice Ferret avec lesquels il s’est produit dans les années 90.

C’était le 23 mars 2013, à la bibliothèque Robert Desnos il était interviewé par le rédacteur en chef du magazine MUSIC, Benoît Merlin.

Cette conférence se déroulait à l’occasion  de «  la rencontre des cultures tsiganes » de la Bibliothèque Robert Desnos à Montreuil du 23 février au 6 avril 2013. Dans le hall d’entrée était exposée l’exposition de Cendrine Bonami-Redler, Xavier Marchand et Maïssoun Zeineddine : De Baraque en baraque en écoute sur Radio-graphie  ICI .  Ainsi que les contes de Nouka Maximoff, ICI en écoute. Nouka Maximoff, fille de Matteo Maximoff qui était également mis à l’honneur avec une exposition de photographies de ce fabuleux auteur rom Montreuillois.

PREMIÈRE PARTIE : 

Max robin reprend l’historiographie classique sur les roms,  leurs déplacements forcés, leurs langues et leur statuts. Puis il pose la question : Une ou des musiques tsiganes ?  Pour tenter de répondre a cette question moteur, il nous présente trois grandes familles de la musique « tsigane » : celle de l’est ( hongroise-russe) de l’ouest ( en France la musique manouche, celle de Django) et ibérique le flamenco, un continent à lui seul qu’il n’ abordera pas en détails bien sur ; sans oublier la musique des Balkans inclassable du fait de ses apports incroyablement variés…

Musique, chant, danse… Max Robin voit dans ses musiques un point commun fort : des instruments capables reproduire la vocalité…

 

DEUXIÈME PARTIE :

Panorama musical, avec extraits musicaux en partant de la musique rom de Roumanie et le fameux Nicolae Gutsa, mis en parallèle avec un extrait de musique du Rajasthan.

Les frères Gore, puis Ion Petrus Stoican, …

Puis on passe en Serbie avec l’auteur compositeur Saban  Bajramovic…l’orchestre de Pera Pétrovic …

et pour finir un des derniers morceaux de Django Reinhardt.

Une conférence vivante émaillée d’extraits musicaux.