Radio.graphie avec La Voix des Rroms est à l’origine d’une émission de radio mensuelle : Le jour de la sirène diffusée en direct sur FPP (106.3) et sur leur site rfpp.net entre 2014 et 2017.

Il s’agissait de proposer une émission de radio réalisée en partie par et pour la communauté rrom mais pas seulement ; d’aborder des actualités locales ( Ile de France) nationales et internationales. De contribuer à la lutte contre le racisme, de donner la parole a des d’artistes, des écrivains, des historiens rroms ou d’autres associations ; de diffuser une programmation musicale mêlant les musiques traditionnelles a celles plus actuelles avec la présence de DJ Mitko.

Entre 2016 et 2017 l’émission ouvre les portes du studio à différents collectifs formels ou informels et devient un outils d’émancipation populaire accessible. Le temps de l’émission permet de transmettre des informations, des réflexions ainsi que de renforcer les liens d’un groupe, de prendre du recul sur ses actions, ses engagements, de s’adresser à d’autres, de rencontrer d’autres personnes ou collectifs, d’acquérir un savoir faire radiophonique. Tout en restant dans des thématiques anti-coloniales, lutte pour le logement, les papiers.

son facebook
Le Jour de la sirène est rediffusée et pod-castable sur l’audioblog de radiographie.
Les émissions sont archivées ci-dessous et chacune d’entre-elle est accessible sur le site par l’ entrée : Émission de radio.
En partenariat avec la librairie Lady long solo, 38 rue Keller, 75011 qui commandait les livres présentés.
Émission de janvier 2018 : Un saladier au jour de la sirène !?
Bonne année 2018,
Émission décembre 2017 : Qu’est-ce qu’un CHUM ? Un centre d’hébergement d’urgence migrant.
D’ordinaire, les C.H.U. sont des structures d’hébergement temporaire accessibles aux personnes isolées ou familles sans abri, sans sélection des publics et sans condition de régularité de la situation administrative. Ils proposent un accompagnement vers des dispositifs plus adaptés aux besoins des personnes et une aide dans les démarches d’accès aux droits. En 2016, suite à l’évacuation de plus de 2 000 personnes vivant dans des campements à proximité de la Gare du Nord et suite à l’évacuation des camps implantés à Calais, plusieurs CHU destinés aux migrants ont vu le jour.
Cette émission est consacrée à la visite du Centre Mila, un de ces centres ouverts fin 2016 en Ile-de-France.
https://audioblog.arteradio.com/embed/112072
Où sont emmenés les réfugiés expulsés des trottoirs de la capitale dans des bus de la police ? En quoi consiste la mise à l’abri mis en œuvre par l’État français ?
Accueillir/ mettre à l’abri, quelles sont les différences ?
Au centre Mila avons rencontré, une équipe sociale isolée, » précarisée », dans les locaux d’une ancienne usine d’aéronautique de Bobigny ; des demandeurs d’asile ou Dublinés* dans l’attente d’être transférés soit dans un centre plus adapté, comme les C.A.D.A., centre d’accueil de demandeur d’asile, ou un C.A.O. centre d’accueil et d’orientation, soit dans un autre pays, celui de leur prise d’empreintes en Europe ou pire l’expulsion.

Les conditions ici ne sont pas celle de l’accueil, pas d’accompagnement, pas de traducteur, pas de chambre, pas de cuisine, pas d’accès internet, ni de wifi, pas de visite, pas de médecin… pour ces jeunes hommes dit « isolés » qui ont traversés mer et/continent, qui ont fuis les violences et l’enrôlement.
Ce centre monté dans l’urgence aura eu une durée de vie temporaire de novembre 2016 à fin septembre 2017. Des containers aveugles ont été alignés dans le hangar de gauche en guise de chambre, ( 4 personnes par algecos ) et des algecos sanitaires vite délabrés.
L’accueil des réfugiés est-il a l’image de notre État ? dit sécuritaire mais qui entretiens la précarité des plus démunis. dit humanitaire mais qui hôte par tous les moyens l’autonomie des individus. Avec une persistance à l’isolement, l’orientation, et le contrôle.
*personne dont les empruntes ont été répertoriées dans un autre pays européen qui doit alors demander leur transfert. Au bout de six mois d’attente anxieuses si le transfert n’ a pas eu lieu les personnes peuvent alors demander l’asile ici.

Émission octobre 2017 : Le chapiteau Raj’ganawak
Salut la compagnie !
Nous recevons ce mois-ci Camo, instigatrice du chapiteau Raj’ganawak à Saint-Denis. Un lieu culturel et de solidarité à découvrir à investir… En direct sur FPP ( rfpp.net).

Le chapiteau à eu plusieurs existences et Camo reviendra sur cette longue histoire des terrains du Hanul ( bidonville qui a durée dix ans ) à la friche rue du passage Dupont.
Il est désormais installé dans une dent creuse en face de la gare de RER, 3, rue F. Gambon, derrière une porte de tôle ondulée un univers s’ouvre… jour et nuit un belle équipe pour le faire vivre proposer des ateliers et des spectacles. le Yag Bari, école de boxe déjà reçue au Jour de la sirène y a installé son ring par exemple.
Prochaine soirée folle le 14 octobre avec musique et bal. Ouverture des portes à 18 heures. ENTRÉE PRIX LIBRE / 1 EURO l’adhésion. REPAS ET BAR SUR PLACE. F.B chapiteau Raj’ganawak pour plus d’infos.

Emission septembre 2017 : 40 ans de luttes, Le Foyer centenaire au Jour de la sirène.
L’émission d’aujourd’hui a été réalisé avec Hamady Traoré, Monsieur Gagni Baradji Monsieur Gari Daouda, Mohamed Diallo, résidents du foyer Nouveau centenaire ainsi que Tiphaine Bernard auteure d’une thèse d’anthropologie sur La transformation des foyers des travailleurs immigrés en résidence sociale ; et plus particulièrement sur le foyer Centenaire. Merci également à Yéli Doucouré et Mickael Hoare pour ses films sur la lutte dont sont tirées les photos et un extrait sonore.
Foyer Nouvelle France, baraques préfabriqué. les résident y restent de 1980 à 1996.
Le 22 décembre 2015, les habitants du foyer rue du Centenaire emménagent dans la résidence sociale construite pour eux : 45 avenue Pasteur à Montreuil. Il s’agit d’une résidence sociale dont la gestion est partagée, et dont l’agencement a été réfléchie, conjointement par les résidents et les instances municipales et associatives en charge de la construction et de la gestion locative. ( OPHLM, association Pour Loger)
« Une résidence sociale sur un modèle plus participatif qui devrait faire exemple plutôt qu’exception dans le domaine des transformations de foyers. »On aura emprunté cette phrase à Tiphaine Bernard avec qui nous avons préparé cette émission.

Nous aborderons lors de cette émission ces décennies de luttes, l’organisation du collectif, la solidarité comme ciment, les rôles des doyens, des délégués…
Petite chronologie des débuts de la lutte :
Dans les années soixante : 1400 travailleurs immigrés s’entassent dans deux bâtiments industriel porte de Montreuil. Avenue de la République et rue Léon Gaumont.
En 1972 : le « foyer de l’avenue de la République est résorbé ». Reste 700 habitants rue Léon Gaumont : tous Soninké de la région du fleuve ( Mali, Mauritanie, Sénégal) qui vivent dans ce bâtiment équipés de quatre douches, d’eau chaude seulement le week-end, sans chauffage et avec l’électricité coupé à 21h.
En 71-72 : Les résidents sont d’accord pour une augmentation des loyers moyennant des travaux. Comme aucun travaux n’est réalisé, ils se mettent en grève des loyers – commence alors une autogestion avec la mise en place de délégués.
En Décembre 80 : c’est la destruction du lieu pour insalubrité. Marcel Dufriche – le maire de Montreuil- promet un relogement aux 200 personnes qui veulent rester sur Montreuil. Promesse de construction d’un foyer AFTAM . Le terrain et l’argent sont réunis. En attendant la reconstruction, les travailleurs sont installés de manière provisoire dans des baraques type algeco rue de la Nouvelle France. Les résidents attendent leur relogement, stipulé par écrit. Le provisoire doit durer au maximum 18 mois.
En 84/85 : M.Brard devient maire de Montreuil et député. Il refuse l’implantation du foyer initialement prévu ( qu’il soutenait jusque là) pour les 200 travailleurs immigrés. C’est l’arrêt des travaux et l’ abandon du projet. Un Décathlon verra le jour sur l’emplacement réservé.
La lutte de Nouvelle France commence quand en 95 2 baraques sont rasées. Les personnes hébergées s’installent dans les espaces collectifs et décident de rester ensemble sur le site.
Brard souhaite diviser le collectif en leur proposant un relogement en petites unités. Ils refuseront d’intégrer ces logements hôteliers inadaptés parce qu’ils ont besoin de rester unis pour conserver leur système de solidarité élaboré grâce à leur organisation politique et économique.
Le 04 juillet 1996 tous les baraquements de la rue Nouvelle France sont rasés. Les résidents se retrouvent à la rue.
Ils seront accueillis dans divers lieux associatifs de Montreuil : La maison ouverte et le centre culturel musulman…
Ils réoccupent la place et sont délogés par les forces de l’ordre… Ils s’installent sur le trottoir.
On se souvient au même moment de l’occupation de l’Église Saint Ambroise puis Saint Bernard , le même été avec la grève de la faim, moment important de lutte pour la régularisation des sans-papiers.
Le 09/09/96 il y a une occupation de la mairie après un conseil municipal
Suivie de tentatives d’occupation de lieux désaffectés jusqu’à trouver l’entrepôt rue centenaire où ils s’installent, recherche le propriétaire et s’accordent avec lui pour sa location. Ils prendront a leur charge tous les travaux d’aménagement.
- Musique Nahawa : ‘ Malaïla’
On va revenir sur ce moment crucial , lorsque vous avez été expulsé des baraques de Nouvelle France en 1996 et que tout le monde décide de rester ensemble sur place visibles et en lutte. Et ensuite nous parlerons du rôle de délégué et de doyen dans le collectif.
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La parole est noble 5mn.
BONUS : L’ouverture du restaurant du Foyer. Reportage Maïssoun./ Ouverture Décembre 2016.
Si vous êtes dans le quartier passez manger au restaurant ou prendre un plat a emporter. Vous pouvez aussi allez vous faire tailler un costume chez le tailleur, ou une coupe de cheveux chez Gari Coiffeur… Une visite au forgeron.
Agenda
Allez au chapiteau Raj ganawak, qui a ré-ouvert à Saint-Denis en face de la gare rer, 3 rue Ferdinand Gambon. Plus qu’un chapiteau, c’est un lieu de rencontre, d’ateliers, de solidarité, de création.
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Le 27 septembre à 19h ouverture des portes pour une soirée Cabaret. L’adhésion pour la soirée est de un euro, et les artistes comptes sur vous pour donner ce que vous voulez.
Fb chapiteau raj ganawak pour suivre les actualités.
- Le 13 septembre,19H projection web doc Des Aires des Gaélla Loiseau à la médiathèque Matteo Maximoff, 49 rue de l’Ourcq.
- L’association ASET qui aide à la scolarisation des enfants en bidonvilles, cherche des jeunes en services civiques. Voir FB la voix des rroms.
- Le 05 septembre un bidonville installé depuis trois ans à Rungis a été expulsé… expulsion sans relogement, les 18 enfants scolarisés se retrouvent à la rue. Vidéo expulsion FB la voix des rroms.
Émission juin 2017, retour sur le 165 rue de Paris, Bobigny.
Exceptionnellement accompagnée par DJ RROM AND ROLL le technicien historique de cette émission.
DERNIÈRE NOUVELLE deux jours après cette émission le tribunal Administratif a finalement casser l’arrêté d’expulsion de la mairie de Bobigny. les faits d’insalubrité ayant été rejetés. C’est une bonne nouvelle pour la justice et un peu de répis pour les habitants qui restent mobilisés.

Photos crédits Barbara Serré-Becherini/ des habitantes du terrain lisent et traduisent Le Monde où un article sur l’expulsion sans relogement est paru.
Cette émission sera consacrée en partie au terrain aménagé par la mairie de Bobigny au 165 rue de Paris qui a reçu le 25 mai un arrêté d’expulsion sous 48h pour insalubrité. Une nouveauté : une mairie qui s’accuse elle-même puisque c’est elle qui a aménagé le terrain avec des blocs sanitaires, électricité et l’eau, des caravanes. Les habitants participent a une partie des frais.
Ce qui n’est pas une nouveauté, c’est qu’il s’agit pour l’instant d’une expulsion annoncée sans propositions de relogements, contrairement a ce que prévoit la loi, les lois pourrait-on dire ainsi que la circulaire d’octobre 2012 qui je le rappelle demande au préfet de mettre en œuvre systématiquement le relogement effectif des personnes expulsable dans un délai tel qu’il intervienne avant la date a laquelle le concours de la force publique sera mise en œuvre.
Nous aurons au téléphone Saimir Mile juriste au mouvement du 16 mai qui accompagne dans leur démarche juridique les habitants du terrain. Elle nous donnera les dernières nouvelles du tribunal administratif de Montreuil car cet après-midi les familles et leurs avocates tentent de faire casser cet arrêté municipal absurde Il fera un point sur les différentes actions engagées au niveau local, national et international pou obtenir l’ application de la loi : des relogements.
Ambiance tendue.. Le tribunal administratif de Montreuil n’a pas réputation de casser les arrêté municipaux… A une différence prêt c’est qu’aujourd’hui il s’agit d’un terrain « légal » où les habitant ont été invité par la mairie a s installer en 2012 et ont bénéficié d’un suivi social.
Nous écouterons un reportage sur le terrain avec habitants et habitantes.
Et nous avions déjà évoqué le mois dernier la lutte pour la dignité et la justice que mène avec force et courage Auélie Garand, la sœur d’Angelo Garand assassiné de 7 balles dans le corps pas le GIGN le 30 mars dernier alors qu’il n’était pas rentré de permission à la maison d’arrêt de Vivonne, a côté de Poitiers. La famille se porte partie civile et réclame justice et vérité. Nous écouterons le témoignage d’Aurèlie qu’elle a donné a l’ACID

Aurélie Garand / fête de l’insurrection gitane 2017 / Photos : BSB
Et enfin nous demanderons a Pierre Chopinaud de revenir sur l’expulsion du territoire allemand de Salamet Prizreni allemand du Kosovo rapeur une seconde fois déporté au Kosovo . Salamet que nous écoutons souvent au Jour de la sirène. Un film avait été diffusé a la fête de l’insurrection gitane 2016, puis ça la médiathèque Matteo Maximoff au sujet de sa première extradition avec son frère, il a participé également aux deux dernières fête de l’insurrection gitane sur le parvis de la basilique Saint-Denis.


165 rue de Paris / photos BSB
l y a deux ans nous recevions Corina une habitante du terrain aménagé par la mairie de Bobigny depuis 2012 au 165 rue de Paris. Elle était accompagnée de Clémence de l’association Rue et Cité qui était chargée par la mairie de Bobigny du suivi administratif des familles d’un bidonville ayant été « sélectionnées » pour bénéficier de ce terrain aménagé avec caravanes, douches toilettes électricité.
Clémence, ainsi que des habitants du terrain nous décrivaient les difficulté qu’ils et elles rencontraient dans l’accès au droit commun. Comme par exemple : le refus des assistantes sociales de la ville a les recevoir.
Nous avions également entendu ici Codruzza alors qu’un procès en vue d’une expulsion se préparait c’était a l’émission du mois de décembre 2015.le terrain appartenait a un fond de l’État qui le prêtait à la municipalité puis, celle-ci l’a revendu ou donné ( je ne connais pas les arrangement immobilier en ce cas) a SEQUANO, société d’économie mixte chargée de l’aménagement d’une partie du Grand Paris et notamment de ce tronçon de Pantin à Bobigny. La maire et le département sont des actionnaires de SEQUANO et ils avaient finalement perdu le procès qu’ils intentaient directement aux habitants . L’argument d’insalubrité avait été clairement battu en breche par les avocates et le calendrier des travaux ne requerrait alors aucune précipitation.
Cette société, ce mastodonte a fait appel et cet appel doit se tenir le 09 octobre 2017 a Bobigny.
Depuis qu’il est élu, le maire UDI Stéphane Di Paoli dit vouloir expulser tous les terrains, -y compris celui dont il avait la charge- ne reconnaissant pas le fait que ces personnes sont des habitants de Bobigny et qu’ils sont ses administrés et en partie ses électeurs. On se demande sur quel critère il peu en arrivé a une conclusion aussi fausse ?
Ils sont domicilier à Bobigny ainsi que leurs autoentreprises d’ailleurs. Voilà plus de dix ans qu’ils y vivent. Certaine familles sont en France depuis plus de vingt ans, comme celle de Petruç, que Jean-Yves Treber du MRAP a rencontré pour le première fois en 1994.
Et si les travaux devaient commencer comme l’annonce la mairie cet été, alors la société SEQUANO, plus encore que la maire, devrait reloger les habitants du 165 rue de paris. D’ailleurs c’est un éco quartier avec prés de 200 logements des commerces et entreprises qui sont annoncés , cela devrait convenir…
Émission mai 2017 : Le jour de la sirène invite des collectifs de mineurs étrangers isolés.
Salut La compagnie,
Le jour de la sirène en direct le premier mercredi du mois de 17 heures à 18 heures sur rfpp.net ( FPP 106.3)
Aujourd’hui la sirène annonce l’Insurrection gitane qui revient en fête samedi 13 mai sur le parvis de la basilique de Saint-Denis à partir de 15 heures et jusqu’à tard dans la nuit.
Cette année place aux « INTERDITS d’école » avec les familles de bidonvilles et aussi les mineurs isolés étrangers a qui cette émission est dédié : avec la présence Pierre Linguanotto en studio du Collectif parisien pour la protection des mineurs et jeunes isolés étrangers et Idrissa jeune majeur ayant monté une association qui vient en aide aux primo arrivants et qui a co-fondé le journal Je suis là qui sera au téléphone.

Idrissa était déjà invité l’an dernier à la fête de l’insurrection gitane , le thème était alors l’exil.
Nous aurons également en duplex le Collectif autonoMIE de Toulouse et entendront en fin d’émission l’enregistrement d’un jeune lors d’un esoirée organisée à Toulouse.
Pierre et Idrissa reviendront sur leur dernière visite au Collectif de MIE de Nantes qui ont manifesté au début du mois d’avril après que 200 jeunes se soient vu refusés l’aide sociale à l’enfance et leur mise à l’abri. Pire, une partie de ces jeunes mineurs qui vivaient dans une maison occupée se s’en sont fait expulsés.
En début d’émission c’est Agathe Nadimi que nous entendrons devant le bâtiment du DEMI ( dispositif d’évaluation des mineurs isolés) au 5 Rue du Moulin Joly, 75011qui fera un point sur la situation catastrophique des mineurs isolés étrangers dont une grande partie est remise à la rue par les organismes ( départementaux) censé les protéger ! Et Baya et Kader deux mineurs arrivés il y a peu dans la capitale.

Dessins de Margot Gustaedt
Des Liens et contacts :
- Lien FB du collectif parisien pour la protection des mineurs et jeunes isolés étrangers
- Collectif autoMIE à Toulouse
- Contacts FB : les luttes des exilés à Nantes
- contacte Agathe Nadimi
Mineur-e-s Isolé-e-s Etranger-e-s et d’ailleurs.
Nous avons traversé beaucoup de pays, parce que nous croyions obtenir une protection de l’Union Européenne et nous sommes aujourd’hui délaissé-e-s.
hommes.
d’évaluation basée sur notre morphologie pour nous rejeter ignorent qui nous sommes, que n’avons pas la même vie et que nos corps n’ont pas grandi de la même façon.
Je suis là,


Le collectif AutoinoMIE
« Le collectif Autonomie a été créé en novembre dernier en vue d’apporter un soutien matériel, moral et administratif à ces jeunes. Si le recours en justice a permis de condamner les pratiques illégales du conseil général, le collectif pointe également la nécessité d’une mobilisation plus large contre les logiques institutionnelles qui sous-tendent les différences de traitement entre les jeunes étrangers et les jeunes français. Cela passe par la critique d’un travail social contraint à endosser des fonctions de contrôle, d’évaluation et de police. Mais également par un système institutionnel plus large qui participe à la criminalisation des étranger.e.s, et à la mise en application de mesures répressives (contrôles, enfermement dans des centres de rétention administratives, expulsions…). »
Ci-dessous une Ordonnance du tribunal de Toulouse pouvant être utiliser
LE PROGRAMME DE LA FÊTE DE L’INSURRECTION GITANE SAMEDI 13 MAI à SAINT-DENIS :
Émission avril 2017 : Lieux de relégation, lieux dangereux.
Une émission ce mois-ci, montée autours de la problématique des « lieux de relégations » :

Cité de l’espérance, Berriac ( Carcassonne)
Lieux assignés par les pouvoirs publics à des populations défavorisées. Loin de toute vie, de toute ville sur des terrains sans valeurs où rien n’y serait possible.
Ces populations sont souvent placées là, et n’ont d’autres choix : » « Aires d’accueil », « villages d’insertions », « foyer de travailleurs » autant de lieux présentés pour pallier à des manques : résorber les bidonvilles, ou interdire les installations spontanées. Présentés également comme solutions ( solution d’urgence; cité de transit…) tout en ne donnant pas accès au droit locatif classique. Ces habitants sont sous contrats avec des gestionnaires ( souvent privés) leur droit est limité, comme s’ils étaient des citoyens de seconde ou troisième zone… et les « prestations » dont ils doivent s’acquitter plus cher.
Village Andalou, Bordeaux.
A cette relégation s’ajoute souvent une dangerosité des lieux comportant des risques sanitaires graves : pollutions : proximité d’usine de béton, de poste à hautes tensions, de sols pollués au mercure qui atteignent la santé de ces habitants dénigrés qui doivent se » battre » pour faire valoir leur droit.
Alors qu’ils ont été placé là, comme une avancée sociale : cité de l’espérance à Berriac, aire d’accueil aménagée à Hellemmes-Ronchin, village Andalou à Bordeaux etc… le terrain est miné… l’environnement invivable. Les maladies graves. Les décès précoces.
Notre propos sera illustré par deux temps enregistrés :
- Une rencontre à la médiathèque Matteo Maximoff intitulée :« Aux marges de la ville et des politiques publiques. Relégation, risques sanitaires et mobilisation des habitants. » en présence :
– Du collectif des femmes de l’aire « d’accueil » d’Hellemmes-Ronchin (Lille Métropole), et la projection de leur film « Nos poumons c’est du béton »
– et de Michel Soules, maire de Berriac (près de Carcassonne), qui est à l’initiative de la procédure judiciaire des habitants de la cité de l’Espérance. - Le deuxième temps est une demi-journée organisée par la sénatrice écologiste Esther Benbassa co-fondatrice de l’ association Pari(s) du vivre-ensemble autours d’un film réalisé pour leur association donnant le titre provocateur -sera-t-il préciser en introduction de cette journée « Pourquoi les rroms ne seraient-ils pas intégrables ? » d’Anthony Foussard qui présente « un exemple d’intégration de familles Rroms » à Strasbourg qui sur un modèle bien connu passe du bidonville au HLM en passant par un « village d’insertion » comme à Saint-Ouen ou Montreuil : type moderne de cité de transit ethnicisée, gardiennée où la population est souvent placée en caravane ici relégué a 12 kilomètres de toute activités.
- Un dernier exemple plus ancien, celui du village andalou de Bordeaux, où des familles gitanes sédentaires avaient été logées dans des maisons de ciments avec jardin…sur une ancienne décharge publique. Aux loyer très chers, aux maison mal faites, pas isolée, aux factures d’électricité improbable, a la relégation dans le no man’s land du nord bordelais… c’est ajouté des problèmes de saturnismes chez les enfants due a une pollution au mercure. http://village.andalou.free.fr/DEA-S-LHOMME-VILLAGE-ANDALOU.pdf
La relégation spatiale est un concept issu de la géographie du pouvoir.
Selon Denise Pumain la relégation spatiale est une forme de ségrégation non-choisie et subie qui« tend à exclure ou regrouper des populations qui n’ont pas le choix de leur lieu de résidence, parce qu’elles sont moins favorisées .
Cette ségrégation se traduit selon le dictionnaire de la Géographie de Jacques Lévy et Michel Lussault, par « la constitution d’aires marquées par une faible diversité sociale, des limites nettes entre ces espaces et ceux qui les jouxtent et les englobent »
Le concept de relégation spatiale permet ainsi d’analyser à de multiples échelles les phénomènes d’exclusion ou d’assignation territoriales.
COLLECTIF DES FEMMES D’HELLEMMES RONCHIN ET Michel Soules maire de BERRIAC /
« Aux marges de la ville et des politiques publiques: Relégation, risques sanitaires et mobilisation des habitants. »
Le jeudi 9 février 2017 à La médiathèque Matéo Maximoff à Paris 19ème, à eu lieu une rencontre avec :
– Le collectif des femmes de l’aire « d’accueil » d’ Hellemmes-Ronchin (Lille Métropole), pour la projection de leur film « Nos poumons c’est du béton »*
– et Michel Soules, maire de Berriac (près de Carcassonne), à l’initiative de la procédure judiciaire des habitants de la cité de l’Espérance.
La cité de l’Espérance, construite dans les années 1960 à Berriac, dans l’Aude, est tristement connue sous le nom de « cité du cancer ». Environ 160 personnes dont 22 familles locataires de logements HLM, et 15 familles propriétaires de leurs maisons, vivent en proximité immédiate avec une centrale électrique et sous des lignes à haute tension.
En 2014, l’enquête de l’ARS (Agence Régionale de Santé), réalisée à la demande de l’Institut de veille sanitaire, conclut qu’il n’y a aucun lien avéré entre le taux anormalement élevé de cancers et les champs électromagnétiques de la centrale. Découvrant que les relevés de cette enquête ont été réalisés par une filiale d’EDF, les habitants de la cité ont alors décidé de financer eux-mêmes une nouvelle enquête indépendante.
Celle-ci met en avant des « risques physiopathologiques potentiels ». Quinze habitants de la cité de l’Espérance ont engagé en 2016, une procédure contre EDF, RTE et ERDF devant la justice administrative. Le travail de deux journalistes : Makka Eslami ( photographe) et Marguari
La cité de l’Espérance, construite dans les années 1960 à Berriac, dans l’Aude, est tristement connue sous le nom de « cité du cancer ». Environ 160 personnes dont 22 familles locataires de logements HLM, et 15 familles propriétaires de leurs maisons, vivent en proximité immédiate avec une centrale électrique et sous des lignes à haute tension.
En 2014, l’enquête de l’ARS (Agence Régionale de Santé), réalisée à la demande de l’Institut de veille sanitaire, conclut qu’il n’y a aucun lien avéré entre le taux anormalement élevé de cancers et les champs électromagnétiques de la centrale. Découvrant que les relevés de cette enquête ont été réalisés par une filiale d’EDF, les habitants de la cité ont alors décidé de financer eux-mêmes une nouvelle enquête indépendante.
Celle-ci met en avant des « risques physiopathologiques potentiels ». Quinze habitants de la cité de l’Espérance ont engagé en 2016, une procédure contre EDF, RTE et ERDF devant la justice administrative. Le travail de deux journalistes : Makka Eslami ( photographe) et Marguarité Nassi a mis en avant cette lutte locale.
Sur l’aire d’accueil d’Hellemmes-Ronchin , un collectif de femmes se forme en 2013 pour faire connaître la situation des habitants du terrain des gens du voyage de la métropole Lilloise, où vivent 200 personnes dans des conditions sanitaires déplorables.
Ces familles sont prises en tenaille entre une usine de bé
té Nassi a mis en avant cette lutte locale.
Sur l’aire d’accueil d’Hellemmes-Ronchin , un collectif de femmes se forme en 2013 pour faire connaître la situation des habitants du terrain des gens du voyage de la métropole Lilloise, où vivent 200 personnes dans des conditions sanitaires déplorables.
Ces familles sont prises en tenaille entre une usine de béton, une concasserie de cailloux, des voies SNCF, un champ arrosé de pesticides et des allées et venues d’énormes camions roulant à grande vitesse. Maladies respiratoires, ophtalmologiques et dermatologiques (s’apparentant à la gale du ciment) dues aux poussières de béton, troubles psychiques et fatigue dus au vacarme incessant, sont le lot quotidien des habitants, jour et nuit. Les personnes âgées et les enfants sont les plus touchés. En 2015 sous la pression du collectif, la DREAL ( Direction Régionale de l’Environnement et du Logement) commande des contrôles d’émissions de poussière et d’émissions sonores aux deux entreprises environnantes, tests qui seront déclarés conformes aux normes en vigueur ! En attendant de faire réaliser une contre-expertise indépendante, le collectif ne se décourage pas et réalise un film documentaire « Nos poumons c’est du béton ! ».
A l’évidence, ces deux situations géographiquement éloignées, présentent des points communs. En premier lieu, la relégation des habitants – gens du voyage, roms, gitans sédentaires – dans des zones industrielles où personne n’envisagerait de s’installer et où les pouvoirs publics n’ont réalisé aucun autre logement destiné à une autre population. Dans les deux cas, les institutions publiques peinent à reconnaître l’insalubrité de ces territoires et à agir pour appliquer des règles de prévention élémentaires en matière de santé publique. Les rares enquêtes diligentées, généralement sous la pression des habitants, sont confiées à des organismes qui n’en garantissent pas la partialité. On peut également souligner l’absence d’études épidémiologiques susceptibles d’apporter des données fiables.
Cette soirée de rencontre et de débat tentera d’apporter un éclairage face aux questions légitimes que posent ces situations emblématiques: Où se situe la limite entre « nuisances » environnementales et « insalubrité », voire « risque sanitaire» ? Existe-t-il en la matière une égalité de droits pour tous, sur l’ensemble du territoire comme l’exigent théoriquement les principes républicains ?
AGENDA/
Le 8 avril, journée internationale des rroms, si vous êtes a Bordeaux justement rendez-vous est donné par Léonard Veliciu à salle du point du jour, 44 rue joseph Brunet avec l’asaociation Eurrom. Retrouver cette information sur le FB de la voix des rroms. Paris rendez vous est donné par Liliana Hirstache de rromreussite à La vilette au cafézoôide de 15h à 18h.
Des concerts de Marcela et los Murcales :
7/04 – LE FLOT – IVRY/SEINE (94)
8/04 – LES GRANDS VOISINS – PARIS (75)
9/04 – BDM – MONTREUIL (93)
28/04 – LA PENA FESTAYRE (Marcela invité par Folk Master Esma redzepova) – PARIS (75)
MARSEILLE 10MARS 08 AVRIL
c’est la fin du festival LATCHO DIVANO 10ème édition de Marseille.
MONTREUIL A LA LA MAISON DES MURS A PECHE
EXPO PHOTO INTITULEE : HISTOIRES ET MEMOIRES DES GENS DU VOYAGES a MONTREUIL ;
visite les mercredis 5-12-19 de 9h 0 12H30 et les samedi 8 et 14 avril de 14h à 18H pour en savoir plus allez sur le fb de la mediathèque Matteo Maximoff.
POUR + d’infos FB de la voix des rroms et de la médiathèque Mattéo Maximoff.
Le jour de la sirène a déjà consacré une émission aux femmes d’hellemmes-Ronchin voir ICI
JUSTICE POUR ANGELO GARAND, tué par la police.
Émission mars 2017 : Invités les enfants du Yag bari boxing club.
Salut La compagnie,
Aujourd’hui ce sont les enfants du Yag Bari* boxing club qui tirent la sirène !
Un club de boxe en direction des enfants des terrains, qui trop souvent éloignés de l’institution scolaire le sont encore davantage des « institutions » culturelles et sportives. Ces enfants viennent en majorité du terrain Voltaire de Saint-Denis [un terrain négocié avec la mairie après l’expulsion du Hanul ( terrain historique de Saint-Denis)] mais pas que… certains sont en hôtels ou voisins.
Nous sommes très heureux d’accueillir en direct, au jour de la sirène sur FPP (106.3) : Gabby, Constantin, Céléna, Béatrice, Unishvan, Montana, Slavi, Eussébiu, Roberto, Angeli, Vanessa, Yann et Ludovic qui les accompagnent.
Merci à Schérif, stagiaire à FPP pour la réalisation de la technique.
*le Yag Bari : Le grand feu.
Bienvenus à la radio !













Toute l’émission à été préparée par le Yag Bari en atelier le mercredi et le samedi avec Yann.
AU GYMNASE

Visite de Maïssoun au Yag Bari club.
Lors de ces ateliers les enfants sont encadrés par Yann et Spartacus, accompagnés par des jeunes gens en service civique de l’association Les enfants du canal.
Ils ont notamment réalisé deux fresques avec l’association MURALES ( invité au jour de la sirène en mars 2016) :

La première sur leur « super héros » et la seconde sur Martin Luther King. deux montages de Yann a ce sujet dans l’émission.
Ci-dessous : préparation de l’émission dans les bureaux de la Voix des rroms.



Le Yag Bari à besoin d’une salle à Saint-Denis pour les ateliers périscolaires, en attendant ils occupent le bureu de l’association La voix des rroms au 6B à Saint-Denis.
contacts: FB du Yag Bari boxing club

Agenda
- Le 4-5 Mars à La Bellevilloise ( Paris) Salon anti-coloniale.
- Samedi 4 mars de 10h11h30 : en présence d’Anina Ciuciu ( La vois des rroms) , Liliana Hirstache ( Romreussite), Sheïna Ben Arbes ( ASSET) sur le thème : Interdits d’école.
- expulsion du terrain de La Chapelle.
- Fête de l’abolition de l’esclavage des Rroms en Roumanie le 20 février. L’abolition définitive est de 1864.
- Paris a sa première aire d’accueil des gens du voyage !
Émission janvier 2017 : Avec Marcela Cisarova
Salut la compagnie, le jour de la sirène vous souhaite une belle année 2017.
Pour bien commencer l’année écoutons Marcela Cisarova, artiste -chanteuse rrom slovaque réfugiée en France depuis 1995. Un portrait d’une femme indépendante à la voix rocailleuse et puissante.
Un portrait, des infos européenne, un point presse sur les procédures intentées par La voix des rroms contre les propos qu’a tenu Manuel Valls en 2013 (remixé avec les propos non déformés de l’ancien ministre de l’intérieur), un rapport sur la politique d’expulsion des bidonville avec Diane Brossard au téléphone… et en fin d’émission l’agenda avec Évelyne Pommerat qui nous invite a une soirée Mateo Maximoff le 17 janvier à la médiathèque du même nom 59, rue de l’Ourcq dans le 19ème…

INFOS :
Quelques infos européenne qui vont assez bien avec les propos de Marcela..
un reportage sur France inter dans l’émission de La face B de l’actualité internationale évoque la situation des rroms en Hongrie.
Hongrie : il y a quelques années, des milices d’extrême-droite ont semé la terreur dans les villages où les roms sont majoritaires. Depuis, ces milices ont été dissoutes. Sauf qu’aujourd’hui la droite nationaliste du premier ministre Viktor Orban, mène une politique anti-tsigane. Cette méthode qui vise à éloigner les roms se fait de manière plus insidieuse que l’extrême-droite… Dans la ville Svékesféhervar, la municipalité a mis en place l’Expulsion des logements sociaux des rroms/ Ils se voient résilier leur bails sous couvert d’une nouvelle décision de résilier les beaux après sept ans de location… Les familles expulsées n’osent même pas demander a être hébergé par leur famille qui risque a leur tour l’expulsion, comme ces familles qui avaient prévenus la presse de cette nouvelle pratique. Une politique soutenue aussi par l’opposition de gauche. L’association Parlement rrom a porté plainte auprès de la haute autorité contre les discriminations.
Reportage de Florence La Bruyère.
Rappelons que les rroms sont environ 700 000 Hongrie sur 10 millions d’habitants.
Bosnie : C’est une première : l’élection de Redzo Seferovic à la présidence du conseil municipal de Zavidovici , ville Bosniaque. C’est la première fois qu’un rom est élu, car ici comme ailleurs les Roms restent « la communauté la plus vulnérable, confrontée à une discrimination généralisée, dans l’emploi, l’éducation, et la représentation politique ».
50.000 à 75.000 Roms vivent En Bosnie, sur un total de 3,5 millions d’habitants. Le pays a été condamné en 2009 par la Cour européenne des droits de l’Homme pour sa Constitution discriminatoire qui réserve la présidence tripartite aux seuls Croates, Serbes et Bosniaques. Celle-ci n’a toujours pas été modifiée. En 2011, Redzo Seferovic s’est pas exemple vu refuser le droit d’être servi dans un bar. Il a alors déposé une plainte. Rejetée par deux tribunaux, cette dernière est actuellement en troisième instance.
France : A Hellemmes, cette commune de Lille dont nous avons déjà parlé ici au sujet des aires d’accueils polluées et du collectif des femmes qui se bat pour faire reconnaître ses pollutions et obtenir des terrains vivable.
Frédéric Marchand, maire de la commune (18 500 habitants, associée à Lille), anciennement socialiste et aujourd’hui rallié à Emmanuel Macron, vient de se faire rappeler à l’ordre par le Défenseur des droits, Jacques Toubon.
Ce dernier avait été saisi en juin 2015 par deux associations locales à propos du cas de trois enfants de 4, 6 et 9 ans dont la famille était installée dans un bidonville. depuis évacué.
Un an plus tôt, leurs parents avaient déposé une demande scolarisation. Demande qui leur a été refusée comme dans de trop nombreuses communes de France.
Le Défenseur des droits rappelle que l’installation supposée illégale, n’est pas un motif de refus de scolariser les enfants.(…)
La décision du Défenseur a été transmise au procureur de la République de Lille afin « qu’il apprécie les suites qu’il entend donner aux faits relatés ».
Les trois enfants ont depuis été scolarisés à Roubaix (Nord).
Cette affaire fait écho au rapport rédigé par Jacques Toubon et son adjointe Geneviève Avenard, défenseure des droits de l’Enfant et publié en mai dernier consacré à « L’égalité des droits devant l’école ».
Le Défenseur des droits y rappelle en termes très clairs les obligations des maires : dresser à la rentrée scolaire la liste des enfants présents dans la commune de 6 à 16 ans et étant donc soumis à la scolarité obligatoire ; accéder aux demandes exprimées par les parents pour les enfants en âge d’entrer en maternelle ; ne pas exiger de domicile administratif dans la mesure où la famille réside de fait dans la commune (familles vivant dans des campements ou des squats).
Le rapport énumère également que les préfets doivent se substituer aux maires récalcitrants et que les directeurs d’écoles primaires peuvent inscrire les enfants provisoirement en l’absence de certificat d’inscription. Et que les maires doivent prendre en compte tout spécialement les enfants issus de la communauté des gens du voyage. Dont la scolarisation est précisément un des moyens d’intégration.
Le mouvement 16MAI
Depuis la rentrée, La voix des rroms anime le mouvement du 16 Mai qui lutte contre les discriminations, les abus et les violences faites aux rroms. Pour cela une équipe de juristes étudient les faits qu’ils leurs sont rapportés, par téléphone au 06 05 85 63 23, où ils et elles vous répondent en français, en rromani ou en roumain. Des maraudes sont également organisées pour aller sur les terrains et relever les infractions faites aux rroms. Cette aide juridique permet de monter des dossiers solides et de faire pression sur les autorités responsables, en faisant appel a la justice, ou au défenseur des droits. Comme a Saint-Ouen pour faire pression contre le maire qui refusait la scolarisation d’enfants vivant sur le bidonville expulsé en octobre.
En plus de cet appui juridique le mouvement du 16 mai a un pôle analyse qui prend le temps d’analyser notamment l’impact de la politique d’expulsion des bidonville comme ce rapport de Diane Brossard qui vient d’être mis en ligne sur le face book de la voix des rroms.
CONFERENCE DE PRESSE que La voix des rroms a organisé en décembre dernier concernant la procédure quelle poursuit depuis trois ans contre Manuel Valls.
Effectivement 2013, fut une année édifiante en France par le nombre de propos racistes énoncés à l’encontre des rroms, par des hommes et des femmes politiques, on se souvient de cette année précédent les municipales. On ne peut que constater l’instrumentalisation d’un sujet : les personnes démunies vivant en bidonville, qui comme le dit Pierre Chopinaud en exergue du rapport de Diane Brossard il est plus simple a résoudre qu’a faire perdurer.
Saïmir Mile, revient sur les faits et les procédures, mixé avec un instrumental agrémenté d’extraits non montés des propos de Manuel Valls proférés le 24 et 25 septembre au 7/9 de france inter et sur sur BFMTV.
AGENDA:

En 2017 Matéo Maximoff aurait eu 100 ans
« D’après mes papiers, je suis né le 17 janvier 1917 à Barcelone, en Espagne. Mais je sais que ce n’est pas exact. Je me souviens en effet que, quand j’avais douze ans, mon oncle Mouto (Jean Maximoff), m’a accompagné à la Préfecture de Paris pour faire établir ma première carte de nomade. […] Depuis ce jour-là, tous mes papiers officiels disent que je suis né le 17 janvier 1917, pas exactement à Barcelone mais à Bario Chino, dans le quartier chinois de Barcelone. » ( Maximoff Matéo, Routes sans roulottes, 1993)
Ainsi parlait Matéo, de sa voix rocailleuse qui savait si bien moduler les récits, peindre la réalité présente ou passée, aux allures de contes. Matéo célébrait donc son anniversaire deux fois par an, le 17 janvier et le 7 juin (sa vraie date de naissance) occasions de réunir sa famille et ses amis autour de lui, manière superlative d’être un MAXIMOFF !
Fidèles à sa tradition, nous vous invitons ce 17 janvier 2017, à 19h
à la médiathèque Matéo Maximoff, 59 rue de l’Ourcq, Paris19ème
pour le lancement d’une année au cours de laquelle plusieurs évènements célèbreront son centenaire.
Au programme de notre RDV du 17 janvier
PROJECTION du film de Jacques Malaterre « Matéo Maximoff , l’écrivain tsigane» , 2016, 26 min. (en avant première de sa diffusion sur ARTE, dans la série « Les oubliés de l’histoire »)
CONTES : Nouka Maximoff interprètera des fragments du premier roman de Matéo « Les Ursitory » publié en 1946 aux éditions Flammarion
EXPOSITION « Matéo Maximoff toute une histoire » sur la vie et l’oeuvre de Matéo, à travers ses écrits, ses photographies, et ses archives familiales.
MEILLEURS VŒUX POUR CETTE ANNEE 2017
Evelyne Pommerat
Médiathèque Matéo Maximoff
Fnasat-Gens du voyage
59 rue de l’Ourcq
75019 Paris
01 40 35 12 17
Décembre 2016 :
Les enfants du canal font leur Jour de la sirène.
Salut La compagnie aujourd’hui la sirène sonne et nous rappelle que même en plein hiver des familles seront expulsées du terrain où elles se sont abritées depuis le mois de juillet, à Pierrefitte-sur-Seine, et qu’elles ne seront sûrement pas relogées ailleurs. Cette expulsion est prévue pour demain matin. Elle a été demandée par le maire socialiste Michel Fourcade qui par ailleurs a refusé depuis la rentrée les inscriptions à l’école des enfants du terrain.
Aujourd’hui Le jour de la sirène sera présentée et animée par des jeunes gens en services civiques au sein de l’association des Enfants du canal qui travaillent auprès des sans abris et particulièrement sur les bidonvilles de la région parisienne.
En mars 2014, nous avions reçu cette association et vous pouvez ré-écouter toutes les archives du Jour de la sirène sur le site de radio-graphie.net / émission le jour de la sirène.
Mais cette année, selon notre nouvelle formule, ce sont eux qui ont préparé entièrement cette émission et Clément, Méda, Marine, Déra, Anna-Maria, Juliette, Lois, Lila, Adela, Florin et Florina sont là pour animer cette heure qui sera ponctuée par des micro trottoirs et des morceaux de musiques. Merci à eux.

Podcast :
- Mercredi 21 décembre place de la République, les enfants du canal accueillerons France Inter dans leur camion : pour la cinquième année, les enfants du canal distribuent des radios aux sans-abris afin de contribué a rompre l’isolement des personnes sans-abris ou mal logés. Cette année 2200 radio seront offerte dans toute la France. VOIR ICI LA COLLECTE.
- Jeudi 8 décembre à 19h à la Médiathèque Matéo Maximoff, 59 rue de l’Ourcq, 75019 Paris. Mireille Perrier lira des poèmes de Papusà accompagnée de Joana et Dusko au chant et à la guitare.
« Papùsà, (1910-1987), Rromni, poète et autodidacte, est Née dans une famille de musiciens Rroms itinérants de Volhynie, (aujourd’hui en Ukraine).
Son œuvre, une improvisation orale individuelle a été notée puis publiée sur l’intervention de Jerzy Ficowski. Accusée d’avoir soutenu la politique gouvernementale de sédentarisation des populations Rroms, la poétesse a été rejetée par sa communauté. »
Partagez l’évènement : https://www.facebook.com/events/1050140075097801
- Le 13 décembre prochain, Raymond est de retour au tribunal. Écrivez un mot pour l’aider à récupérer ses deux chevaux préférés et sa dignité! (contact@lavoixdesrroms.org)
- Il y a aura un Concert de Marcela et los murchales. Marcela, chanteuse rrom slovaque réfugiée politique en France depuis les années 90 dont vous entendrez bientôt un portrait au Jour de la sirène. Suivez leurs actualités, ils joueront le 17 décembre à SÈVRE (92) au Théatre Le Sel ( réservez).
http://marcelalosmurchales.com/
Musiciens :
Marcela Cisarova : Chant
Benoit Vincent : Guitare
Loran Bozic : Violon
Abel Chafai : Contrebasse
Charles Lamouroux : Guitare
Thibault Duquesnay : Saxophone
Danseur(se)s :
Rebeca Gulyas, Jean-sebastien Gulyas (Paco), Ana Talabard, Alissa Doubrovitskaia
Novembre 2016 :
Retour sur l’ouvrage collectif « Roms et riverains ».
Aujourd’hui l’émission du Jour de la sirène diffusera des extraits de la présentation de l’ouvrage collectif » Roms et riverains, une politique municipale de la race »par ses auteurs : d’Eric Fassin sociologue, Carine Fouteau et Aurélie Windels journalistes et Serge Guichard ancien élu et fondateur de l’association solidarité en Essonne avec les familles rom roumaines.
Cet ouvrage est sorti en 2014 aux éditions de La Fabrique, la présentation avait lieu à la médiathèque Mateo Maximoff, 59 rue de l’Ourcq.
Nous reviendrons également sur les dernières informations :
– L’expulsion du terrain de Saint-Ouen, le 21 octobre 2016.
– La reconnaissance de l’État français de sa responsabilité dans l’internement des « nomades » entre 1940 et 1946 dans les 31 camps d’internement géré par l’administration française. Le chef de L’État était présent pour la première fois a la commémoration qui a lieu chaque année devant l’ancien camps de Montreuil-Bellay.
– Un point sur le projet de loi égalité et citoyenneté concernant le statut discriminatoire des « gens du voyages ». La loi Raimbourg concernant l’abrogation de la loi 1969 concernant les » gens du voyage » a été ajouté a la loi égalité et citoyenneté. D’après Stéphane Lévêque directeur de la FNASAT, même si le sénat a voulu détricoter la proposition de l’assemblée, le texte définitif reprendrait la forme initiale a savoir l’abrogation de la loi discriminatoire de 1969 en supprimant le livret de circulation et surtout en supprimant le quota des 3% auquel sont assujettis les » voyageurs » lors de leur domiciliation dans une commune.
En 2015 le carnet de circulation qui concernait les personnes sans ressources stables, et devait être visé tous les trois mois dans un commissariat ou une gendarmerie, a été supprimé suite à son inconstitutionnalité attestée en 2012.
Retrouvez l’intégralité de la présentation de « Roms et riverains, une politique municipale de la race » ICI
Plus d’infos sur le Facebook de la voix des rroms.
Octobre 2016 :
Le jour de la sirène invite le collectif la chapelle debout et l’association Kâlî. Réfugiés à Paris.
Le jour de la Sirène sonne pour les réfugiés de Paris qui dorment dans des campements de fortunes sur les trottoirs de la capitale. En plus du non accueil de la France, ils et elles font face à des rafles policières régulières. Pourquoi ?
ici Au jour de la sirène on connait la volonté de disperser ceux qui posent problème aux yeux des collectivités et à l’État : les expulsions de bidonvilles contemporains en sont un malheureux exemple. Invisibiliser ces nombreux demandeurs d’asile à qui l’OFPRA -Office français de protection des réfugiés et apatrides- refusera à plus de 77% l’asile effectif. Mais aussi distribuer des OQTF ( obligation à quitter le territoire) a ceux qui veulent demander l’asile ou pire de les enfermer directement en centre de rétention et de les renvoyer dans leur pays où ils sont en danger. Nous sommes témoins d’Un rejet des exilés, comme l’étudie Valluy. ( en PDF dans le lien ICI)
En 2015, selon les chiffres de l’OFPRA, 80 075 demandes ont été enregistrées à l’OFPRA et 14 119 décisions d’accord ont été données. Soit un refus ( des personnes ayant pu déposer leur demande) de 82 %.
L’émission en écoute :

En podcast sur l’audioblog Radiographie

Le Collectif de la chapelle debout a animé cette émission afin de donner la parole à ceux dont on parle sans les écouter : Afghan, Ethiopien, Ethiopienne témoignent de la situation dans leur pays et de celle qu’ils et elles supportent en France, sur les trottoirs de la capitale.
Comme le souligne Fathia, éthiopienne, Il n’y a qu’en France que les réfugiés sont ainsi laissés à la rue et harcelés par la police.
- Contacts FB collectif la chapelle debout
- Téléphone contre les rafles : 07 68 77 97 16
- twitter: @collectiflachapelledebout
La toute nouvelle association Kâlî, s’est constituée pour aider les femmes migrantes, elle tient une permanence tous les jeudi à Montreuil à l’espace « Comme vous émoi » 5 rue de la Révolution de 18 heures à 21 heures.
- Contacts FB Kâlî
- association.kali@gmail.com
- Siège social de l’association où envoyer les dons : 152, rue de Paris, 93260 LES LILAS;
D’autres infos et articles détaillés sur : La Chapelle en lutte/ Médiapart
Septembre 2016
C’est la rentrée pour le Jour de la sirène, cette année nous donnerons la parole à différents collectifs formels ou informels qui prendront l’antenne de 17 heures à 18 heures tous les premier mercredi du mois sur FPP ( 106.3) et sur internet sur rfpp.net.
Ils et elles viendront avec leurs mots, leurs infos, leurs musiques, et surtout leurs invités. Ainsi ils poursuivront leurs actions et en parleront eux-même à travers ce merveilleux outils qu’est la radio. Nous les accompagnerons à la réalisation de leur émission.
Ce mois-ci Inés, habitante engagée et active de Montreuil invite des familles expulsées du 250 boulevard de La Boissière : ce sont 13 familles laissées à la rue depuis 6 semaines !
Contacts :



Juin 2016

Le jour de la sirène revient sur le parvis de basilique Saint-Denis lors de la fête de l’Insurrection gitane le 15 mai dernier. Introduction avec le discours de la fête, puis des infos et enfin la table ronde organisée le 15 mai avec le collectif des femmes d’Hellemmes-Ronchin qui lutte pour accéder à une aire d’accueil adaptée et quitter celle enclavée entre une usine de béton et une usine de concassage qu’elles occupent depuis dix ans et qui a de lourde répercussion sur la santé de tous et des plus fragiles en particuliers. Elles représentent le premier collectif autonome féminin de gens du voyage, françaises, rromnia. Elles sont en train de terminer un film où elles exposent très clairement leur conditions de vie sur cette aire d’accueil et nous font visiter d’autres aires d’accueils de la métropole de Lille. A suivre.. FB collectif femmes lm-Ronchin



[photos : Marie Demestre et Mehdi Crépin]
Infos bidonvilles:
- Ce matin à l’Ile Saint-Denis, était organisé un rassemblement des parents d’élèves devant la mairie de l’Ile-Saint-Denis se plaignant des fumées de bois qui émanent du bidonville de la rue Coignet. Les parents d’élèves n’ont pas été reçues par la mairie mais ce sont les parents rroms qui les ont invité à venir prendre le café chez eux et constater les conditions déplorables dans lesquelles ils et elles vivent, étant aussi conscient que leurs enfants respiraient ces fumées la plus part des familles ont investi dans des gazinières du mieux qu’ils pouvaient. Le collectif de soutien a veillé à ce que les familles accèdent à du bois de palette sans peinture afin de diminuer la toxicité des fumées. Les parents des uns et des autres se sont donc solidarisés pour des conditions de vie meilleurs.Un rassemblement est prévu demain devant l’école à 18h avec les familles rroms et les parents d’élèves ont finalement invités les enfants à la fête de l’école.
Une belle nouvelle, pour une fois « riverains » et « familles de bidonvilles » accordent leur violons !
Ce terrain de la rue Coignet est expulsable à partir du 27 juin en plein euro 2016… . Le collectif qui les soutiens -composé de membres d’associations telles qu’Amnesty international, la LDH, le secours catholique et ccfd solidaire – n’a pas été reçu par madame Benrabia responsable a l’égalité des chances et à l’hébergement comme il le demandait, mais par le chef de cabinet du préfet qui a annoncé que l’hébergement d’urgence étant complet en Seine-Saint-Denis, une poignée de familles ne bénéficieront tout au plus que de trois nuitées d’hôtel. En revanche, le préfet a annoncé qu’il n’hésitera pas donner des OQTF ( obligations a quitter le territoire français) aux personnes sans ressources.
- Wilson, un terrain qui regroupe de nombreux expulsés de La Courneuve et du bidonville de la petite ceinture ( Les poissonniers, expulsé illégalement en février, un recours en justice court toujours a ce sujet) risque une expulsion. Les familles ont reçu un arrêté municipal, d’expulsion le 26 mai de la part de la mairie pour dangerosité. Un recours en annulation et un référé suspension ont été déposés par l’avocate Me Julie Launois auprès du tribunal administratif. Aucun diagnostique social n’a été organisé sur ce terrain. La mairie de St Denis avait pourtant pris une position assez neutre jusqu’à présent, commente une proche des familles, tout en ne facilitant pas clairement l’aménagement du terrain. Elle a fait pression sur Pleine commune pour faciliter la pose d’une benne qui n’était pas régulièrement enlevé ajoute cette voisine. La moitié des familles sont parties, laissant la possibilité aux 200 autres personnes d’occuper ce terrain dans de meilleur conditions, un collectif de soutien demande a être reçu par le maire de saint-denis, qui pour l’instant fait le mort .En parallèle Les docks de seine font pression pour que l’on évacue au plus vite ce bidonville qui d’après le directeur leur fait perdre beaucoup d’argent !
Le 10 juin à Saint-Denis aura lieu le match France/Roumanie ! École dans la rue,une association étudiante de Paris qui aidait a l’alphabétisation les jeunes gens du bidonville des poissonniers ont aidé à la construction d’une baraque-école au cœur du bidonville de Wilson, une belle idée !
- A Saint-Ouen le 14 juin le juge d’exécution ( jex) rendra son verdict quant aux modalités d’expulsion du terrain des docks. Expulsé à plusieurs reprises et reconstitué plusieurs fois faute de lieux d’accueils, ce terrain accueille des centaines de personnes dont 150 enfants sans suivis sociales.
Voir article dans le parisien du 25 mai 2016 sur l’unique présence des antennes scolaires de l’ASET 93 qui font écoles dans leur camions deux fois par semaine sur ce terrain où les parents tentent sans succès d’inscrire leurs enfants à l’école.
- Le Yagbari club initialement club de box participera au tournoi international du Menilmontant football club a l’occasion de la rencontre que ce club de foot antifasciste organise en hommage à Clément Meric, dimanche à partir de 10heures dimanche en banlieue.Le lieu,sera précisé sur le FB lavoix des rroms
il y a trois ans le 5 juin 2013 Clément Meric, étudiant syndicaliste et militant de l’action antifasciste de dix huit ans est mort suite aux coups de jeunes militants d’extrême droite issu de la Troisième voie depuis lors interdit. Quatre skinheads sont mis en examen, dont deux pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner, des faits passibles de la cour d’assises, et deux autres pour violences. Une manifestation en son hommage se déroulera samedi à 14h à Stalingrad.
Nos poumons c’est du béton, film réalisé par le collectif des femmes d’Hellemmes-Ronchin :
Mai 2016 :
Aujourd’hui la sirène sonne pour l’Insurrection gitane, qui réédite les festivités pour la quatrième années. Cette année comme l’an dernier cette date célébrant l’insurrection du camps des familles à Auschwitz-Birkenau le 16 mai 1944 est reprise en Europe sous le non de Rromani Resistance Day.

Notre émission radiophonique mensuelle est retransmise en directe sur Fréquence Paris Plurielle (106.3) de 17 heures à 18 heures le premier mercredi du mois. Elle est également rediffusée le deuxième mardi du mois à 11heures.
Retrouvez la page facebook de l’émission
En écoute ci-dessous ou sur le site de La voix des rroms.
En podcast et téléchargement : ici
Pour nous détailler le programme et nous rappeler le contexte de cet événement nous accueillons Pierre de La voix des rroms, et Virgil ancien des rromcivic des Enfants du canal qui participera comme l’an dernier à la construction de la baraque qui servira de lieu d’exposition sur les bidonvilles et plus précisément sur celui du samaritain, de la rue Pascal à La Courneuve, expulsé en septembre dernier.
Nous entendrons aussi un entretien monté que j’ai réalisé avec Jeremy Gravyat et Yann Chevalier co-auteurs d’un travail remarquable sur les bidonvilles d’hier et d’aujourd’hui à La Courneuve, qu’ils ont dans un premier temps édité sous la forme d’un journal papier gratuit : L’Atlas ; mais qui a pour objectif un film en pellicule avec les habitants du bidonville de la rue Pascal.
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Une info concernant les réfugiés de Paris, hier 1600 personnes ont été évacuées de Stalingrad ( ils auraient été conduit vers des centre d’hébergements mais nous ne savons pas où) et ce matin aux aurores la police a expulsée violemment les personnes s’étant réfugiés dans le lycée Jean-Jaures du 19ème arrondissement. Ils s’étaient mis a l’abri dans cet établissement public vide depuis plusieurs années, une expulsion sur demande de Valérie Pecresse, présidente de la région obtenue vendredi 29 avril par le tribunal. Les occupants ont pourtant fait appel, mais il n’est pas suspensif. Ce matin de nombreux citoyens étaient là pour empêcher cette expulsion musclée. Les réfugiés ont été transportés en bus, non pas vers des solutions de relogement digne, mais au commissariat de l’évangile et le collectif La Chapelle Debout! craint des expulsions du territoire !
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Programme de l’Insurrection Gitane qui aura lieu le 15 Mai parvis de la basilique . 




Montage Jeremy Gravayat et Yann chevalier/ 20 MN
Ré-édition de l’Atlas en octobre
EXPOSITION /« Habiter le Campement », jusqu’au 29 août, à la Cité de l’Architecture, Palais de Chaillot à Paris (XVIe), métro Trocadéro. Jeudi 26 mai à 18 h 30, débat avec des anciens du Samaritain et des anciens de la Campa, autour des cinéastes Jérémy Gravayat et Yann Chevalier.
AGENDA :
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Du 9 au 14 mai à Montmagny dans le 95, une expo des tableaux de Gabi Rimenez sur la déportation et lundi 9 mai une conférence avec Raymond Gurême, ancien déporté et résistent.
- Le 10 mai , au cinéma la clef, dans le 5ème la projection a 18 heures du film Lungone dromensa de Marie-Christine Duchalet et Pierre Gadrey : 5 femmes rroms racontent leur parcours d’immigration du Kosovo à la France et à l’Allemagne.
- Et le 12 mai à ne pas manquer à la médiathèque Matteo Maximoff 59 rue de l’Ourcq : hommage à Ceija Stojka, à partir de 19 heures.
- Pour les marseillais nous vous conseillons la projection du film Chakaraka, sur le groupe de musique rrom bulgare de Bordeaux. A 14h30 dans le Salon de la Cité de la Musique
En présence des réalisateurs Sylvain MAVEL et Éric CRON.
Vous retrouverez toutes ces informations sur le facebook de la médiathèque matteo maximoff, ainsi que sur le blog de radio-graphie.net qui met en écoute et podcast cette émission avec les infos.
Et bien sur venez participer à la fête de l’insurrection gitane dimanche 15 mai sur le parvis de la basilique des rois morts à Saint-Denis, de 11heures du matin jusqu’à tard dans la nuit !
photo du monstre : M. Gaillard
Avril 2016 :
Ce mois-ci, Le jour de la sirène vous propose une rencontre avec liliana Hristache, rrom roumaine arrivée en 2004 en France, pour fuir la discrimination de son pays. Elle a connu avec son mari Dan et sa fille le bidonville du Bourget, puis de rencontres en rencontres, poussée par son envie de comprendre comment se sortir de là, elle a travaillé à l’ASET 93, puis en tant que médiatrice dans le « village d’insertion du 89 rue Pierre de Montreuil… elle revient sur son parcours et ses activités présentes.
En téléchargement sur l’audioblog radiographie.
Engagée désormais auprès des familles du 250 boulevard La Boissière, avec son association rromreussite elle organise vendredi 8 avril, – journée internationale des rroms- une manifestation dans Montreuil a partir de 16h, dans la rue piétonne.

Liliana Hristache © DR Marc Melki – 2015
Et puis retours sur les violences policières qui pleuvent sur les manifestations des lycéens ces dernières semaines. Mardi 5 avril 170 jeunes gens se sont fait encerclé par la police bld Diderot et embarqués pour des contrôle d’identité massif. Gazé aux lacrymogènes, frappé, de nombreux blessés sont à déplorer. Il en va de la solidarité et responsabilité de leurs aînés de ne pas marginaliser ces jeunes manifestants, trop souvent stigmatisés : leur manifestations sont traités de » cortège informels », leur arrestations abusives dites » en marge du mouvement », quand ils bloquent leur lycée de « casseurs »…
Un traitement trop différencié d’avec les autres manifestants alors qu’ils sont de toutes les villes, de tous les milieux, qu’ils sont la première génération à connaître le tout sécuritaire diffusée jusque dans leurs lycées filmés… en permanence, cela ne suffit pas ont les embarquent pour « contrôler leur identité », ils sont très nombreux a porter des cagoule afin de ne pas se voir sanctionner pour avoir participer à… un mouvement social qui traverse la société entière !
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Mars 2016 : Le jour de la sirène, une émission mensuelle, en directe sur FPP ( 106.3) en Ile-de- France et sur rfpp partout dans le monde connecté, de 17h à 18h, nous recevions Laurence, Virginie et Irinel de l’association Murals de l’Ile-Saint-Denis qui à réalisé une fresque murale avec les habitants du bidonville de la rue Coignet derrière la gare de saint-Denis.
Le jour de la sirène sur facebook.


Podcast.





Retrouvez les projets de l’association M.U.R.A.L.S sur murals.fr

Retours sur quelques informations :
Le Commissaire aux droits de l’Homme du Conseil de l’Europe a pris une nouvelle fois position contre les expulsions forcées et l’antitsiganisme en France. Dénonçant les expulsions forcées et le manque de relogement durable.
Bernard Cazeneuve, premier ministre s’est fendu d’une réponse attendue, se cachant derrière la fameuse circulaire d’août 2012, qui exige un diagnostic social préliminaire aux expulsions ainsi que derrière des associations faisant certes un travail remarquable comme l’ASET 93 avec ces deux camions écoles ou les services civiques des Enfants du canal ; mais qui ne peuvent assurer à eux seuls ni la scolarisation des enfants en bidonville, ni le relogement après expulsion.
Il est a noté que ce n’est pas la première fois que des représentants du gouvernement se » cachent » derrière les associations qu’ils financent », comme avait pu le déclaré le préfet du 93, lors de l’expulsion du terrain de la folie à Bobigny, annonçant que « tout était pris en charge, que l’association des enfants du canal étaient là », alors que la préfecture n’avait même pas alerté le 115 et que les jeunes en services civiques – pour la plus part vivant pour la première fois de leur vie une expulsion- ne savaient quoi faire d’autre si ce n’est appeler comme les familles le 115 qui refusait de prendre les habitants arguant que s’il s’agissait d’une expulsion alors ils devaient être prévenus par la préfecture, telle n’était pas le cas ! (voir article ci-joint sur Parisseveille.info)
Enfin dans sa réponse, Bernard Cazeneuve invoque la légalité des expulsions, en ajoutant que des places en hôtels ne sont parfois pas acceptées par les familles se référant maladroitement à la dernière expulsion médiatisée, celle du 3 février du bidonville de la petite ceinture qui avait pu abriter près de 400 personnes. Pourtant, justement cette expulsion n’aurait pas du avoir lieu.
En effet, le 3 février au petit matin, sous les flash des journalistes, une partie des habitants restés jusqu’au dernier moment ont été expulsés, alors que le 27 janvier, le juge des référés, saisi par des habitants du bidonville, avait accordé un délai aux familles qui vivaient là, afin de : « permettre une prise en charge médicale des familles » le magistrat les autorisait à pouvoir rester jusqu’au 15 juin sur cette portion de voie ferrée désaffectée, propriété de SNCF Réseau qui avait demandé leur expulsion.
Cette décision s’appuyait sur le fait que quatre cas de tuberculose avaient été signalés et qu’un maintien sur place des malades était nécessaire pour favoriser leurs soins et éviter la propagation du virus.
C’est donc une mise en danger des familles, et d’autrui dont est désormais responsable B. Cazeneuve. Une partie des habitants de la petite ceinture est aujourd’hui hébergés à l’hôtel tandis qu’une centaine de personnes ont rejoint d’autres bidonvilles ou ont tenté d’en monter ailleurs, subissant deux nouvelles évacuations manu militari à Epinay-sur-Seine ces derniers jours. Loin des caméras cette fois-ci.
La présidente de Médecins du monde, Françoise Sivignon, pointe du doigt les services de l’Etat dans une lettre ouverte: » Nous nous interrogeons (aussi) sur la valeur accordée aux arguments sanitaires par les autorités publiques : sur les lieux mêmes de l’expulsion, le chef de cabinet de la Préfecture de Police de Paris avançait des arguments sanitaires liés à la présence de personnes touchées par des maladies graves pour justifier l’expulsion. Or le Juge invalide absolument cette position, en s’alignant sur ce que les acteurs de santé disent depuis toujours : on n’expulse pas des personnes malades sans proposition alternative de relogement adaptée, pérenne et crédible, surtout en présence de maladie à potentiel épidémique, ceci dans une logique de santé publique et afin de permettre l’efficacité des actions de santé. »
L’avocate des famille, Julie Launois envisage -sans grand espoir- d’engager la responsabilité du ministère de la Justice.
Et à Wissous ?
Y aura-t-il ou pas une expulsion à Wissous, le délibéré devait tombé ce lundi quant à l’expulsion de deux terrains proches. Là aussi la justice a autorisé les familles a rester jusqu’au mois de mai, mais le maire a établi un arrêté municipal en octobre pour les expulser quand même. Les familles contestent cet arrêté. Nombreuses sont celles qui sont partis afin d’éviter un nouveau traumatisme, seul reste une 150 personnes. Manuel, 25 ans, a essayé de s’installer à Thiais (Val-de-Marne) sur un terrain avec quatre ou cinq caravanes. Mais la police est venue. Alors, il reste ici et on attend le délibéré. Mais tout le monde est stressé. » « On a peur de la police. J’avais déjà connu ça l’année dernière . Je n’ai pas envie de le revivre ». Wissous, c’est la ville de M. Trinquier maire UMP, il avait accepté après le scandale de Champlan, d’inhumer une fillette rrom de la commune voisine. Par ailleurs il est connu pour avoir interdit la base nautique municipale a deux mères voilée, en établissant un règlement intérieur interdisant les signes religieux sous prétexte de laïcité, monsieur Trinquier ne saurait-il pas que la laïcité ce n’est pas l’interdiction de signes religieux dans l’espace public, pas encore du moins !
HOMMAGE à Colette Lepage

- Colette Lepage, violoniste et fondatrice de l’association Ecodrom, à Montreuil est décédée brutalement le 17 février 2016. Colette c’était un rayon de soleil, elle était pleine d’initiative comme la création de l’association Ecodrom à Montreuil qui accompagne des familles rroms dans des projets d’agricultures. Un prétexte pour permettre à ces familles de s’installer durablement sur le territoire Montreuillois. C’est une ferme et un terrain dans les murs à pêche qui ont pu ainsi être investis par des familles rroms. Elle avait eu l’ intelligence de créer un projet sur mesure pour une mairie à l’époque écologiste en mêlant le thème de l’agriclture a celui de l’habitat des rroms. Et avait arraché avec son avocate le terrain des murs à pêche pourtant visé par une expulsion de cette même mairie.Colette, était musicienne, et c’est avec générosité qu’elle prenait son violon, pour illuminer les coeurs, comme cet automne au chapiteau de Saint-denis elle jouait pour les 90 ans de Raymond Gurême, résistant, et ancien interné dans les camps français pour nomade de la seconde guerre mondiale.
Un documentaire De l’autre côté de la route de Laurence Doumic est consacré à l’histoire de la rencontre entre Colette et les familles rroms installées en face de chez elle au bord de l’autoroute A 186. à voir sur le site de la Chaîne parlementaire www.lcp.fr.
Février 2016 : Le jour de la sirène, l’émission mensuelle de Radio.graphie et La voix des rroms diffusée en direct sur FPP (106.3) tous les premiers mercredi du mois de 17 heures à 18 heures, vous propose l’écoute d’un entretien réalisé par Maïssoun avec Anina Ciuciu.

Anina Ciuciu, rromni-roumaine-française, auteure de « Je suis tzigane et je le reste. Des camps de réfugiés roms à la sorbonne » ed. City- dans lequel elle fait le récit de son départ de Roumanie enfant jusqu’à Paris en passant par les affres de la clandestinité, de la précarité, de la mendicité, du plus grand bidonville de Rome au squat lyonnais…
Elle est également l’auteure du Neuvième chapitre de Avava Ovava ed. Al dante/La voix des rroms.
Deux ouvrages que vous trouverez à la librairie Lady Long solo, partenaire de notre émission. 38 rue keller, 75011. entre bastille et Voltaire.
Anina, désormais juriste, reviendra sur son parcours et ses engagements. Nous évoquerons la criss, le système judiciaire rrom, qui constitue un socle de la communauté. Anina nous présentera le projet de syndicat des bidonvilles dans lequel et par lequel un pôle justice se met en place afin de recenser et de combattre les discriminations faites aux rroms et particulièrement aux habitants de bidonvilles.
Émission en podcast et téléchargeable sur l‘audioblog de radiographie.
Des informations :
- L’expulsion du bidonville de La Chapelle dans le 18 ème arrondissement de Paris, sur la petite ceinture, voix ferrée désaffectée a été mise en branle ce mercredi 3 février, suite à la décision de justice demandé par SNCF réseau, propriétaire du dit terrain. Certains parlent d ‘évacuation, d’autres comme la municipalité de « mise à l’abri ». Rappelons que ce bidonville abritait jusqu’à l’annonce de l’expulsion 400 personnes environs. Ne restaient que 276 personnes lors du dernier recensement de la préfecture le 29 janvier, les autres ont préférés évité d’assister a la destruction toujours traumatisante. Seules 80 personnes ont été jugées » vulnérables » et se sont vu proposées des hébergements en hôtel dans toute l’Ile-de-France. Ce terrain était tres entouré par des associations, les bâtisseurs de cabanes entre autre et avaient organisé lundi dernier une manifestation contre cette expulsion et surtout Pour trouver des solutions de relogements pérennes.

photo boulevard nez du terrain expulsé/ Jérémy Lamothe.
- d’autres infos à écouter…
Janvier 2016
Le jour de la sirène, l’émission mensuelle de Radio.graphie et La voix des rroms diffusée en direct sur FPP (106.3) tous les premiers mercredi du mois de 17 heures à 18 heures, vous propose l’écoute d’un entretien réalisé par Maïssoun avec Sacha Zanko, représentant des » gens du voyage » en Provence, administrateur de l’association ANGVC ( association nationale des gens du voyage citoyen et non plus catholique).

Ce mercredi Dj Rrom and roll est à la technique et saimir et maissoun au micro. Dj rrom and roll anime vos soirée avec de la musique de balacnas, musique tsigane, remix etc.
et en podcast ICI;
Une émission autour des aires d’accueil.
Je vous propose d’écouter un entretien avec Sacha Zanko, rom kalderash représentant des gens du voyage venu de Toulon, invité à l’assemblée nationale avec d ‘autres représentants des gens du voyage par les députés Monique Rabin et Dominique Raimbourg ( député de Loire Atlantique) nouveau président de la commission consultative des gens du voyage. Cette commission avait été abrogée en juin 2014 pour « disfonctionnement », – on ne connaît pas la nature de disfonctionnement, le nombre de participant a été limité et les discours officiel insiste sur le fait que les gens du voyage y sont associés. Cette commission doit servir à l’élaboration des politiques publiques en direction des gens du voyage.
L’article 13 de la Déclaration des droits de l’Homme stipule que « toute personne a le droit de circuler librement » à l’intérieur d’un État. Mais la politique de dissuasion du nomadisme remonte au moins au carnet anthropométrique de 1912. A l’époque, ces dispositions, moins subtiles, passaient par un harcèlement policier : le carnet anthropométrique devait être signé par les autorités à chaque fois qu’une roulotte arrivait sur un lieu et à chaque fois qu’elle en repartait. La loi de 1969 était, comme le fait remarquer M. Dominique Raimbourg, « plus humaine et plus douce » : les rapports quotidiens entre les gens du voyage et les forces de l’ordre étaient plus espacés puisqu’il fallait faire viser le carnet tous les trois mois.
- j’ai voulu mettre en parallèle le texte de Lise Foisneau , car il montre l’envers de la médaille si je puis dire et les craintes de certains à voir disparaître leur mode d’habiter et leur mobilité avec la fin de ce carnet de circulation pourtant à la base discriminatoire. Cette politique « sectorielle » comme la définie l’asso HALEM visant a circonscrire un groupe de personne par une appellation administrative « gens du voyage » n’aide pas a y voir plus clair. En effet que ce soit les associations des gens du voyage comme l’ANGVC ou Halem ( habitants de logements éphémères ou mobile, Chacun travail a une politique visant a l’entrée dans le droit commun et a une concertation avec les personnes concernées : voyageurs, collectivités. La proposition de loi relative au statut, à l’accueil et à l’habitat des Gens du voyage, de Dominique Raimbourg, adoptée en première lecture par l’Assemblée Nationale devrait être inscrite à l’ordre du jour du Sénat, début 2016 ». a annoncé Sylvia Pinel ancienne ministre du tourisme et désormais ministre du logement. Elle a également déclaré « Les Gens du voyage peuvent désormais élire domicile dans la commune de leur choix et peuvent ainsi prétendre à l’ensemble des droits, et notamment sociaux et civiques qui découlent de la domiciliation, tout en gardant un mode de vie mobile. » a telle ajouter. Ce qui est une nette avancé effectivement dans l’accès au droit commun, et notamment au droit de vote et a celui d’être élu dont la plus part des voyageurs étaient privés de fait.Mais le droit commun en terme de logement semble de plus en plus restrictif et peu a mène de comprendre différents modes de vies ou d’intégrer des solutions simples aux problèmes de logement. On le voit dans la non application des réquisitions de logements vides, dans la chasse au squatteurs, ou celle visant les autodestructions. Dans la loi ALUR, si le terme caravanne a été remplacé par celui de d’habitations démontable, elle stipule que ces habitats devront être sur des terrains constructible !
- Une autre point me semble important a souligner, la gestion des aires d’accueil, qui comme les foyers, les villages d’insertion sont autant de lieux de gestions d’habitats groupé privant leurs habitants des même droit qui protèges des locataires. Ces lieux sont en parties géré par des entreprises privées, parfois issu du public, se faisant une spécialité de ce type de logements hors du droit locatif, ainsi le problème du règlement intérieur souvent abusif se retrouve dans toutes ses configurations plaçant les habitants en position de grande soumissions face a leur gérant allant jusqu’a entraver leur capacité d’organisation elle l’est relaie de fait une position de sous-citoyen.
- Je voulais revenir sur ces communes qui développe d’ autre forme de stationnement que celle en aire d’accueil, mai que le gouvernement ne voit pas forcément d’un bon œil cette souplesse de gestion qui selon lui ne pousse pas les collectivités a avoir des aires d’accueil. C’est dans l’excellent dossier de Olivier Berthelin qui date de 2010 sur les dépêches tsigane que nous avons trouvé ces informations. Olivier Berthelin dont l’actualisation du travail nous manque.
Même lorsque les aires aménagées n’existent pas, les collectivités disposent d’une boite à outils légaux leur permettant de gérer les stationnements en évitant autant que possible les conflits. « Faute pour une commune de disposer d’une aire de stationnement aménagée pour un séjour prolongé, elle doit tolérer le stationnement des non-sédentaires pendant une période minimum de halte sur des terrains de passages qui ne nécessitent pas d’ailleurs l’installation d’équipements coûteux », « Il résulte des principes ainsi dégagés par la jurisprudence du Conseil d’Etat que chaque maire (…) désigne un terrain de passage qui convienne au séjour temporaire des gens du voyage », précise la circulaire, qui considère que la durée de la halte ne peut être inférieure à 48 heures.
Ainsi, la commune rurale d’Herbitzheim (Bas-Rhin), nullement concernée par le schéma départemental, met à disposition un terrain communal et des compteurs forains pour les fluides, a disposition des familles de passage, ou
Albertville (Savoie), formalise les stationnements par des conventions calquées sur les locations de salles à des associations.
Par ailleurs certaines aires d’accueil semblent plus agréable qu’ailleurs selon les gestionnaires en place qu’ils soient privés ou communaux.
Le mois dernier :
A Clichy le une famille dans un appartement occipé à Clichy au 12 bis de la rue Doc Emile Roux, batiment appartenant a la SEMERCLI ( société mixte, dont le maire Rémi Muzeau est le président ). Expulsée de la maison et de la ville, poussé par la police jusqu’à la frontière parisienne.
Le foyer cara, dont nous avions reçu deux invités au mois d’octobre, connaissent de vivent émotions. Au cours du mois d’octobre la mairie leur a coupé l’eau, et debut décembre un incendie a eu lieu au rez-de chaussé, ce fut la panique, mais il n’y a pas eu de victimes a déplorer. Les habitants ne partiront pas sans être relogé.
Sur Leur face book : foyer cara on peut lire aussi datant du 16 décembre que : Le centre de rétention du Mesnil Amelot ne laisse plus entrer dans ces « locaux » les visiteurs extérieurs ! Les copains incarcérés au C.R.A. n’ont PLUS D EAU NI ELECTRICITE depuis dimanche après midi !!! Ca devient le bordel à l intérieur on ne peux donc plus apporter clopes, et autres bien précieux tel que le réconfort !!!
Restons sur les infos concernant les foyers : Une rafle téléguidée par le gestionnaire ADOMA a eu lieu au foyer Mac Seguin dans le 18ème le 15 décembre : plus de 40 personnes ont été interpellées par les forces de police. Plus de 20 ont ensuite été conduites dans des CRA (Centres de rétention administrative), puis leur mise en rétention a été confirmée par le juge, y compris en appel, malgré les irrégularités manifestes de procédure.
L’opération de contrôle avait été demandée par le bailleur ADOMA, en raison de différends avec les résidents (grève des loyers…) : elle ne pouvait donc concerner que les parties communes de ce foyer, en l’absence de toute réquisition du procureur.
Or les policiers sont rentrés dans les chambres qui constituent des parties privatives, ont exigé la présentation de papiers d’identité sur place et ont embarqué tous ceux qui ne pouvaient pas les présenter.
Manifestation samedi 9 janvier à 14H30 devant le foyer 3 rue Marc Seguin dans le 18ème. Metro Max Dormoy
- Dernières nouvelles :« Nous allons enfin commencer à vivre… »Le collectif de résidents du foyer Centenaire à Montreuil ont déménagé le 22 décembre 2015 dans la résidence sociale de l’avenue Pasteur. Ils attendaient ce relogement depuis le 4 juillet 1996, date de leur expulsion du foyer provisoire de la rue de la Nouvelle France (pour raison d’insalubrité) et la promesse faite en 1984 par la mairie de Montreuil de reconstruire le foyer Léon Gaumont, leur foyer initial.La résidence sociale dite du « Nouveau Centenaire » a permis en premier lieu leur relogement ensemble : la première de leurs revendications pour un relogement digne. Le modèle de co-gestion permettra aux résidents une participation aux décisions prises sur leur nouveau lieu de vie.Cet établissement offre des logements individuels, partagés et des espaces collectifs afin de poursuivre les modalités d’une organisation collective et solidaire dont ils se revendiquent.« Nous allons enfin commencer à vivre… » Après des années d’hébergement provisoire et précaire, de mobilisations pour leur dignité, c’est un grand soulagement et la satisfaction d’être enfin loger dignement qu’expriment les résidents dont certains vivent à Montreuil depuis 1968.Quand au foyer rue du Centenaire (squat légalisé) qui a été occupé, faute de mieux, depuis octobre 1996 par ce collectif de Maliens et Mauritaniens, il a été fermé et gardienné à la suite du déménagement le 22 décembre puis il a fait l’objet d’un incendie dans la matinée du mercredi 30 décembre 2015. Aucun blessé, aucune arrestation.
- Communiqué du MRAP Rhône : Un nouveau village ghetto :
suite à l’exfiltration d’environ 10 familles sur 70 des bidonvilles de Villeurbanne et Vaulx-en-Velin par la préfecture du Rhône. Celle-ci les à conduit ce mercredi matin sous escorte policière dans le « village d’insertion » de Saint-Genis-les-Ollières qui est en fait un véritable village ghetto !
Ce village ghetto situé à plus d’une heure de Lyon et gardienné 24h/24 par des vigiles est une honte pour ceux qui l’ont imaginé et pour les associations grassement subventionnées qui accompagnent cette opération.
Les Roms y seront parqués derrière des grillages de 2 m de haut avec une aumône de 4 € par jour et par adulte. Les enfants devront intégrer une classe ethnique qui leur sera réservée à l’intérieur du camp !
L’incohérence et l’incompétence de la préfecture qui a distribué des OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) en masse en expliquant qu’elles visaient des personnes « en fin de droits » et qui accompagne ces mêmes personnes, maintenant en situation irrégulière, afin d’intégrer le « village d’insertion » doivent être dénoncé !
De même le coût du programme de la préfecture d’un montant de 3 millions d’euros dont 2 millions seraient destinés à l’achat des« containers » faisant office de logement pose question sur les conditions d’attribution de ce marché.
Nous dénonçons aussi la création d’une classe ethnique, composée uniquement d’enfants Roms, en dehors de tout établissement scolaire et en violation des lois de la République.
Ce programme va donc briser net la scolarisation d’enfants qui étaient scolarisées normalement, pour certains depuis plusieurs années.
Les Roms de la région lyonnaise ne sont pas des cobayes sur lesquels on peut pratiquer impunément des expériences illégales à des fins mercantiles et politiciennes.
Nous engagerons les recours juridiques nécessaires auprès des tribunaux français et des instances européennes afin d’obliger le préfet et les associations complices à respecter la loi.
Agenda : le 21 janvier à 19H la mediathèque matteo maximoff, 59 rue de l’ourcq, vous invite pour pour la sortie de du livre de Ginka : « le voyage manouch, c’est ma vie » récit récolté par clara et paul Carriot, la rencontre sera animé par Alain Reynier anthropologue.
Décembre 2015
Ce mercredi de 17h à 18h en direct sur FPP ( 106.3) ou sur le net rffp.net retrouvez Le jour de la sirène.

Des infos : Etat d’urgence, les conséquences :
- Un son de la répression place de la république le 29 novembre Paris : 317 arrestations ! lacrymos et bombes assourdissantes.
- Que deviennent les habitants des samaritains expulsés a la fin de l’été qui campaient devant la mairie de la Courneuve. Parmi eux, des blessés par les attentats à Saint-Denis… des expulsions sous couvert d’État d’urgence !!
- « Gens du voyage » en Essonne : expulsion d’une famille sédentaire
- Une famille porte plainte contre la mairie de qui refuse la scolarisation de son enfant
- Un reportage sur le terrain du 165 rue de Paris à Bobigny, terrain géré par la mairie en voie d’être expulsé par la société d’économie mixte SEQUANO.
- Discours de Michel Debarre lors de la commémoration sur l’internement des tsiganes français entre 1939 et 1946 à la gare de Linas Montlhéry.
- Intervention de Raymond Gurême interné rescapé, évadé de 90 ans toujours debout !
et de la musique… avec BUG mafia, rap roumain, et un air d’accordéon
Retrouvez-nous sur le face book le jour de la sirène.
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Ce mercredi 4 novembre le Jour de la sirène était en direct à Paris sur FPP ( 106.3) de 17h à 18h ou sur le site de la radio rfpp.net partout dans le monde.

photos studio FPP: Barbara Serre-Becherini
En écoute et en podcast :




– Nokolaï Angelov qui présente son livre Voyage à Auschwitz sortie le 16 novembre aux éditions A dos d’âne. En collaboration avec Thierry Heuninck et les illustrations de Mathieu de Muizon.

Photo : Barbara Serré-Becherini

Des informations du mois :
- A Montreuil le 250 bld La Boissière a reçu un avis d’expulsion de l’huissier, un appel et une pétition a été lancée par Lilianna, de l’association Romreussite contre cette expulsion.Vous pouvez la retrouver sur le face book de romreussite ou sur le face book de la voix des rroms. Nous pouvons espérer qu’avec la trève hivernale les familles puissent rester au moins ces prochains mois…
- Mais L’hiver justement n’épargne pourtant pas les habitants expulsés du Samaritain à la Courneuve, qui campent devant la mairie depuis plusieurs mois. Certains avaient trouvés refuge dans une maison dont ils ont été délogés ce lundi en dehors de tout principe légaux, qui stipule que des personnes installées ne peuvent être expulsées sans un procès, qui plus est pendant l’hiver. Pour les rroms de la Courneuve, pas de procès, pas de répits, pas d’abris… vous pouvez signer l’appel d’Amnesty international adressé au prefet. Sur le site d’Amnesty, rubrique action.
- Suite à la demande de nombreux maires de la région Ile de France, comme Gilles Poux l’expulseur des Samaritain maire de La Courneuve ou Philippe Bouyssou expulseur du terrain de la rue Truillot maire d’ Ivry , « une conférence régionale sur les campements illicites rom » a eu lieu le 20 octobre. Les maires et les associations ont été invités mais tous semblent au final bien déçu… En effet cet énième conférence n’a pas proposée de solutions pour résoudre l’urgence des familles à la rue. En conclusion, deux groupes de travail doivent rendre un avis sur les terrains encadrés par du suivi social déjà en place, et les conditions de sortie des bidonvilles, dans laquelle on trouve en première position le retour au pays d’origine ! Rien de neuf… si ce n’est que des nouvelles expèriences devraient entrée en compte dans l’étude.. ? Un nouveau dossier qui permettrait de faire des demandes de financement auprès de l’Europe… financements débloqués depuis plusieurs années et que la France rechignait à utiliser.le Parisien nous donne une citation de monsieur Bravouzec qui n’hésitait pas à dire « La question n’est pas de savoir s’il faut des évacuations mais comment on fait pour que les campements ne se reforment pas aussitôt sur le terrain d’à côté ». Président de Plaine Commune il avait été si émouvant au Sénat ou sur la même question il avait donné son soutiens aux expulsés et déclaré fièrement : « Une ville est un bidonville qui a réussi ». Suite a quoi il avait donné un véritable espoir aux familles de La Courneuve leur donnant sa parole son appui s’ils trouvaient un autre terrain… Il se sera défilé, introuvable lorsque les familles ont tentées de s’installer sur l’Ile de Saint-Denis le mois dernier.
- Procès en appel des fils de Raymond Gurême décision remise en décembre.

Mihaï Stirbei/ accordéon


Dany et Anna Maria Stirbei / chants
Supplément audio :
Un documentaire de Maïssoun : interview de Pardelian (rroms français de Roumanie) et Romuald ( manouche français)

A lire également Avava Ovava, co-édité par La voix des rroms et les éditions Al dante.
émission le 7 octobre : Le jour de la sirène invite le foyer Cara occupé.
Le jour de la sirène, émission de radio mensuelle, en directe de 17h à 18h le premier mercredi du mois sur Fréquences Paris plurielles (106.3) et sur le site de rfpp. L’émission en podcast et téléchargeable sur l’audioblog de Radiographie .
Ce mois-ci après les expulsions de l’été, nous reviendrons sur les occupations des mairies et surtout sur la « réquisition » du foyer Cara par le DAL à Sain-Ouen.
…Après les expulsions, les occupations…
A Ivry, La Courneuve, Saint-Ouen, les familles expulsées des terrains qu’ils occupaient depuis fort longtemps, se sont retrouvées à camper et campent encore à La Courneuve et à Ivry devant leurs mairies respectives.
A Saint-Ouen, le 15 septembre, le DAL avec des personnes expulsées de différents endroits ont « réquisitionné » le foyer Cara, foyer de jeunes travailleurs vendu par l’office des hlm municipauxà Vinci pour en faire un hotel de luxe dit-on. Une trentaine de jeunes résidents y sont restés malgré les nombreuses pressions subit depuis deux ans. 170 chambres restaient alors vides, la mairie les ayant condamné, fermé, cassé…
En parallèle, à Saint-Ouen cet été a eu lieu l’expulsion du « village d’insertion ». Il n’était plus sous contrat depuis deux ans, plus de suivie social, plus de vigiles, – couteux- la mairie a alors revendu le terrain à l’agence d’économie mixte Sequano qui rachètent de très nombreuses parcelles dans tout le 93. Les familles sans solutions étaient restées « occuper » le dit village libéré pendant deux ans. Tous ont été mis à la rue le 24 juillet dernier.
Nous recevons Eric du DAL Saint-Ouen et Roberto, habitant de l’ancien village d’insertion. Nous n’avons pas pu avoir Leslie, résidente du foyer Cara qui devait intervenir.
Demande d’intervention des forces de l’ordre par le maire de Saint-Ouen William Delannoy : « cette occupation trouble la tranquillité des riverains, puisque ces personnes manifestent vociférant sur la voie publique. »
Miles à la technique nous fera un point sur la situation d’Ivry, ou les familles du terrain Truillot ont également été expulsées cet été et se sont installées de façon très précaires devant la mairie. Un terrain, où un nombre important de familles ont été relogés au fur et a mesure par la mairie et aussi par l’ouverture de deux squats, mais certains n’ont pas été pris en compte…
Miles abordera aussi en fin d’émission la lutte judiciaire que mène des voyageurs dans l’Essonne à Bièvre, pour rester sur leur terrain.
Enfin, enregistrée par Saïmir, à La Courvenuve, la réaction de Christian suite à la réponse du cabinet de Hollande à un courrier envoyé par un signataire de la pétition contre cette expulsion du Samaritain. Ils sont toujours à la rue, malgré une tentative d’occupation d’un terrain à l’Ile Saint-Denis.

photographie, devant la mairie de la Courneuve, après l’expulsions des samaritains.
Retrouvez le face book du jour de la sirène :
1ère émission, le 3 avril 2013 : ![]()
Dans cette première émission vous retrouverez l’équipe : avec Saïmir, Pierre, Anina, Mitko et Maïssoun. Des actualités locales et nationales, un reportage sur la friche rue de Paris à Montreuil, des invités anciennement sur ce terrain. ![]() |
2ème émission , le 1er mai 2013 ( en écoute) :
- Des informations en bilingue français/Rromani, présentée par l’équipe de la voix des Rroms.
- Chronique du réveil de la justice, Anina Ciuciu : Le préfet du Rhône obligé par le tribunal administratif de reloger des familles expulsées.
- Documentaire sur Nouka Maximoff, conteuse rrom, fille de l’écrivain Mateo Maximoff.

3ème émission, le 6 juin 2013 (en écoute)
Une émission présentée par Saïmir Mille, Maïssoun Zeineddine, Pierre Chopinaud, Anina Ciuciu et dj Mitko.
- Invité Roberto Guerra président de l’association Rromeurope /retour sur la manifestation du 25 mai et sur la nouvelle circulaire ( 26 août 2012).
- Reportage sur Aurel ce héros qui sauva trois voisins dont l’appartement avait pris feu dans un immeuble en face du » village d’insertion » où habitent des familles rroms à rue Pierre de Montreuil, à Montreuil. Un bébé n’a pu être sauvé… Aurel en est désolé.
- Infos/bilingue ( français/rromani) : La Grèce condamnée par la Cours Européenne des droits de l’homme pour avoir ouverte une école « réservée » aux rroms.
- En macédoine à Skopje, le 12 mai les forces de l’ordre se sont introduites dans le quartier rroms intimidant et terrorisant les habitants qui sont constitutifs de la Macédoine.
- En Italie : deux parents rroms retrouvent enfin leur quatre enfants qui leur avaient été enlevés par pur préjugés.
4ème émission, le 4 juillet 2013 en écoute .
Une émission présentée par Pierre Chopinaud, Saïmir Mile, et Maïssoun Zeineddine avec DJ Mitko aux platines.
- Des infos
- Des invités : Sébastien Thièry et Aude Tincelin du PEROU (pôle d’exploration des ressources urbaines) qui travaillent sur le terrain De Ris-Orangis : Comment s’organiser pour que la mise en péril ne soit pas un argument d’expulsion : wc, construction d’une salle commune, mise hors boue du site, construction d’une place, invitation à des artistes sur le terrain, édition d’un livre de photo faites par les habitants du bidonville etc.
- documentaire réalisé à partir d’interview de S. Thiéry et A. Tincelin et quelques habitants auteurs du livre à la librairie M. Firck de Montreuil.
Retrouvez les dernières informations sur le journal de l’ambassade du PEROU c’est ici Le livre La place Ris-Orangis édité par les éditions illimitées ici
5ème émission , le 4 septembre 2013 :
- Une rencontre européenne et la commémoration du Samudaripen – génocide des rroms durant la seconde guerre mondiale- le 02 août à Auschwitz Birkenau. 22 jeunes rroms et non-rroms partent avec la voix des rroms à Cracovie pour rejoindre en tout 450 jeunes de toutes l’Europe du réseau Ternype.

- Un documentaire de Maïssoun : interview de Pardelian (rroms français de Roumanie) et Romuald ( manouche français). ( 8 mn) suivit d’une discussion.
- La scolarité et les expulsions : La chronique juridique de Anina sur les circulaires concernant la scolarité et rappelant au devoir des municipalités ( élémentaire) , et du conseil général ( le collège) à scolariser tous les enfants entre six et seize ans et insistant sur le rôle de l’académie de trouver une solution de scolarisation adaptée a tous les enfants.
- Documentaire de Maïssoun sur la rentrée scolaire des enfants du bidonville des coquetiers à Bobigny avec interview de Véronique Decker, directrice de l’école Marie-Cury.
Des infos nationales, locales et internationales, de la musique…
6ème émission, le 4 octobre 2013 :
- Reportage journée du 27 septembre organisée par la DIHAL ( délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement) pour revenir sur la circulaire du 26 aout 2012. Un point étape concernant “l’anticipation et l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites”.
- Autre sujet : le village d’insertion de Saint-Ouen. Aujourd’hui déserté par les pouvoirs publics et dont le terrain a été vendu par la mairie… les habitants eux restent sur place.
7ème émission, le 7 novembre 2013 : (en écoute)
- Les « anges blonds »
- Les immigrés du Kosovo et le statut d’apatride.
- Entretien avec Jean-Claude Lefort, ancien député PC du Val de Marne, auteur de la lettre ouverte à Manuel Valls “souviens -t’en Manuel” signé fils de manouche.
- Reproduite ci-dessous:
« Quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.»
Par Jean-Claude Lefort, Député honoraire, Fils de Manouche.
La tribune:
Manuel, tu as déclaré hier soir, sur BFMTV, que la situation était très différente pour toi, relativement à celle des Roms, car ta famille espagnole était venue en France pour fuir le franquisme.
Tu as été naturalisé français en 1982. Franco est mort en 1975. Sept ans avant ta naturalisation. Quand tu es devenu français, il n’y avait donc plus de dictature en Espagne. Tu avais donc « vocation », selon tes mots, à retourner dans ton pays de naissance, en Espagne. Tu ne l’as pas fait et je comprends parfaitement, de même que je comprends totalement ton souhait de devenir français. Cela sans l’ombre d’un doute.
Tu avais «vocation» à retourner à Barcelone, en Espagne où tu es né, pour reprendre tes propos qui concernaient uniquement les Roms. Celui qui t’écrit, en ce moment, est un Français d’origine manouche par son père. Mon père, manouche et français, est allé en 1936 en Espagne pour combattre le franquisme, les armes à la main, dans les Brigades internationales. Pour la liberté de ton pays de naissance, et donc celle de ta famille. Il en est mort (1), Manuel. Des suites des blessures infligées par les franquistes sur le front de la Jarama, en 1937. Je ne te demande aucun remerciement, ni certainement pas la moindre compassion. Je la récuse par avance. Je suis honoré en vérité qu’il ait fait ce choix, quand bien même il a privé ma famille de sa présence alors que je n’avais que neuf ans et ma sœur, dix-huit.
La guerre mondiale est venue. Et les camps nazis se sont aussi ouverts aux Tziganes. Tu le sais. Mais un nombre énorme de Manouches, de Gitans et d’Espagnols se sont engagés dans la Résistance sur le sol français. Ton père aurait pu en être. Il en avait l’âge puisque il est né en 1923. Georges Séguy et d’autres sont entrés en résistance à seize ans. Je ne lui reproche aucunement de ne pas l’avoir fait, bien évidemment. Mais je te demande le respect absolu pour celles et ceux qui se sont engagés dans la Résistance contre le franquisme, puis ensuite contre le nazisme et le fascisme. Contre ceux qui avaient fait Guernica. Et pourtant, à te suivre, ils avaient «vocation» à retourner ou à rester dans leur pays d’origine, ces «étrangers, et nos frères pourtant»…
Manuel, «on» a accueilli la Roumanie et la Bulgarie dans l’Union européenne alors que ces pays ne respectaient pas, et ne respectent toujours pas, un des fondamentaux pour devenir ou être membre de l’Union européenne: le respect des minorités nationales. Sensible à cette question pour des raisons évidentes, je m’en étais fortement inquiété à l’époque. En tant que député, je suis allé à Bruxelles, auprès de la Commission, pour prouver et dire que ces pays ne respectaient pas cette clause fondamentale. On m’a souri au nez, figure-toi.
Et aujourd’hui, dans ces pays, la situation des Roms s’est encore aggravée. Pas améliorée, je dis bien «aggravée». Et ils ont «vocation» à rester dans leurs pays ou à y revenir? C’est donc, pour toi, une espèce humaine particulière qui pourrait, elle, supporter les brimades, les discriminations et les humiliations de toutes sortes? Ces pays d’origine ne sont pas des dictatures, c’est certain. Mais ce ne sont pas des démocraties pleines et entières pour autant. Alors toi, l’Espagnol devenu français, tu ne comprends pas? Fuir son pays, tu ne comprends pas? Toi, tu ne comprends pas que personne n’a «vocation» à rester ou revenir dans son pays? Sauf si tu es adepte de conceptions très spéciales, à savoir que ce qui vaudrait pour un Roumain ne vaudrait pas pour un Espagnol. Tu sais pourtant que le mot «race» va disparaître de nos lois. À juste titre car il n’y a pas de races, juste une espèce humaine. Et les Roms en sont.
La fermeté doit s’exercer là où se trouvent les responsabilités. Pas sur de pauvres individus qui n’en peuvent plus. Savoir accueillir et savoir faire respecter nos lois ne sont pas deux concepts antagoniques. Mais quand on est de gauche, on n’a pas la matraque en guise de cœur. C’est un Français d’origine manouche qui t’écrit et qui écrit au Français de fraîche date que tu es. C’est un fils de «brigadiste» qui se rappelle à toi. Souviens-t’en: «Celui qui n’a pas de mémoire n’a pas d’avenir.»
Pour l’heure, Manuel, j’ai la nausée. Tes propos me font gerber, même pire. Nos pères auraient donc fait tout ça pour rien ou pour «ça»?
Ils sont morts pour la France, Manuel. Pour que vive la France. Inclus «ces étrangers, et nos frères pourtant».
(1) En 1953
http://audioblog.arteradio.com/post/3062674/le_jour_de_la_sirene_novembre_2013/
8ème émission, le 4 décembre 2013 : ( en écoute)
- Invitée Mirabela Margelu, rrom roumaine active au sein de La voix des rroms et du réseau international ERGO.
- Montage ” Chez Maria” de la rue de Rosny à Montreuil, réalisé pour une exposition à la bibliothèque de Montreuil.
- Expulsion de Saint-Ouen, mais aussi sur la mobilistaion de rroms de Lille et de Marseille.
- La chronique: le réveil de la justice abordera la question du refus de l’entrée dans l’espace schengen de la Roumanie et la Bulgarie déjà entrée dans la CEE.
9ème émission, Spéciale 1er janvier : “Elles résistent” autours de la problématique des expulsions. (en écoute )
Le 1 décembre était accueilli à La parole errante, à Montreuil une rencontre dans le cadre du deuxième festival féministe, Une rencontre impulsée par des lutheuses de Rrues engagées à Montreuil qui ont invités des amies du collectif Baras, ( de la rue Bara à Montreuil), de La voix des rroms, du Collectif de sans-papiers 75, du Collectif contre la xénophobie, des femmes de RSF, des femmes organisées autour de “prises” de lieux et de droits : squats Voltaire et Galieni à Montreuil… Prise de son/montage : Maïssoun Zeineddine. Bande son a vivo lors d’expulsions : Inès de Luna, Lutheuses de Rrue Flûte : Eugénie Kuffler.
Voir le site des lutheuses de rrues : Podcsat:http://audioblog.arteradio.com/post/3062522/elles_resistent_jour_de_la_sirene_/
10ème émission, le 6 février 2014 : ( En écoute)
- Baro SYNTAX, rappeur manouche et guitariste de Jazz, qui ne fait pas de compromis.
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Photo/Barbara Sérré-Becherini. Concert de soutient Contre les violences Policière.
- Des jeunes du foyer Cara de Saint-Ouen sont venus nous parler de leur lutte pour leur relogement avant destruction de leur foyer de jeunes travailleurs.
- La chronique Le réveil de la justice reviendra sur une décision du tribunal de Bobigny contre l’expulsion de familles d’un terrain en friche, une décision bien rare qui on l’espère fera jurisprudence.

11ème émission, le 6 mars 2014 :
- Invités les “enfants du canal”, association qui œuvre pour les sans domicile mais surtout avec, ont été invité, pour nous parler plus particulièrement de la mise en œuvre de service civiques européens qui travaillent bénévolement notamment auprès des habitants des” platz”. 24 jeunes gens – dont 16 rroms roumains et bulgares- interviennent dans ce cadre auprès des habitants de bidonville. Gelu et Bogdan sont deux de ces jeunes, ils sont venus à FPP avec Manuel salarié des Enfants du canal et Christophe le directeur de l’association.
- Nous inaugurerons également une “chronique livres”, avec la présentation du livre de Raymond Gurême et Isabelle Lignier “Interdit aux nomades”, publié chez Calman-Levy que vous pourrez trouver chez Lady long solo, la librairie indépendante 38 rue Keller dans le 11ème (Paris).
12ème émission, le 2 avril 2014 « Gurême L’évadé épisode 1 » : En écoute ici
Photo : Ioanis Nuguet.
Raymond Gurême, témoin des camps d’internement de la Seconde Guerre mondiale et résistant raconte en deux épisodes. Né en 1925, Raymond est le fils d’un forain, circassien qui a également un cinéma ambulant. ” Nous avions le sentiment d’apporter la civilisation, mais aussi la gaité, le divertissement ” C’est ce qu’il écrit dans son livre Interdit aux nomades co-écrit avec la journaliste Isabelle Ligner. C’était avant guerre. Puis en 1940 tout bascula pour les familles d’itinérant, de “nomades” de rroms français et étranger… On les regroupa dans des camps d’internements… (ce fut une décision française, comme cela avait déjà était fait pendant la première guerre mondiale, d’ailleurs la fin des camps datent seulement de 1946, un après la libération du pays…) Raymond est une figure importante de la lutte des “nomades” contre l’état français qui cherche depuis tant de temps à contraindre, à astreindre les voyageurs, les ambulants, les considérant encore aujourd’hui comme des sous-citoyens. Il est témoin d’une certaine continuité de l’administration avant guerre, pendant la guerre et après la guerre … Vous trouverez Interdit aux nomades publié chez Calmann-lévy à la librairie Lady long solo, partenaire de l’émission Le jour de la sirène, située au 38 rue Keller dans 11ème arrondissement. ( entre la place Voltaire et Bastille).
13ème émission, le 7 mai 2014 ( cliquer)
- La dernière partie de Raymond Gurême l’évadé. La première partie est accessible ci-dessus. Raymond Gurême fils de forain, se fait enfermer lui et toute sa famille dans les camps d’internements français pour “nomade”. Ce bonhomme s’évadera huit fois de lieux de détentions. Dans cette deuxième partie, il raconte son arrestation par les allemands, son entrée dans la résistance, les prisons de hautes discipline en Allemagne… Mais aussi les difficultés rencontrées au présent.
- Une chronique de la justice sur l’assassinat en 2008 de Joseph Gartner par un gendarme : abattu de trois balles dans le dos alors qu’il s’enfuyait d’une garde à vue menottes aux mains et pied entravé ; la coure européenne des droits de l’homme met la France à l’amende.
- La présentation du Livre Avava- Ovava ( venant, nous devenons) qui sortira le 16 Mai, Jour de l’insurrection Gitane. le 16 mai 44 le camps des familles se soulève contre les SS afin de ne pas être exterminés. Cette date anniversaire sera fêter à saint Denis cette année encore sur le parvis de la basilique le 17 et 18 Mai prochain. Avava-ovava, est un ouvrage collectif de Pierre Chopinaud, Anina Ciuciu, Lise Foisneau, Valentin Merlin, Saïmir Mile et avec la participation du photographe Yann Merlin, édité par Al dante et la voix des rroms. Anina Ciuciu et Pierre Chopinaud nous ferons lecture d’extraits de leur texte. Eté 2013. Un groupe de jeunes gens de France, Rroms, Manouches, et Gadjés mutants, partent de Paris, dans un bus transformé qui, cible de sortilèges (Armaya), n’arrivera pas en l’état vers sa destination impossible. Parvenus, après pertes, détours et abandons, à l’endroit, Cracovie, sud de la Pologne, ils retrouvent une foule de garçons et filles d’Europe rassemblées, autour de la nuit du 2 Août : la liquidation du camp des familles tziganes de Birkenau. Quatre jours durant, de la jeune foule éveillée, poussée ici au bord et autour de ce trou du temps, par le souci de faire front au nouveau surgissement de la violence politique dans l’Europe contemporaine (meurtres en Hongrie, pogroms en Slovaquie, déplacement de population d’Allemagne vers le Kosovo, fichage et expulsions de masse en France et Italie), montent depuis les cœurs le pressentiment joyeux, l’élan, et dans toutes les langues d’Europe, la rumeur, que l’avenir a déjà grossi le temps d’un soulèvement fatal. C’est sur la route du retour, périlleuse et pressée, à travers l’espace et le temps éclatés de l’Europe, qu’a surgi, à l’esprit de ces voyageurs neufs l’idée de ces récits, réflexions, images, rassemblés ici comme pour indiquer la destination de leur voyage paradoxal.
14ème émission , le 4 juin 2014
15ème émission, le 3 septembre 2014 ici
- Retour sur un arrêté municipal contraire au premier jugement quant à l’expulsion du terrain des coquetiers à Bobigny.
Photo : Barbara Serré-Becherini, lors du rassemblement devant la mairie de Bobigny.
- Retour également sur le deuxième voyage à Cracovie et Auschwitz de La voix des rroms pour la commémoration du génocide rroms.
16ème émission, 1er octobre 2014
- Invitée: Evelyne Pommerat de la documentation de la FNASAT, fraîchement baptisée la médiathèque Mateo Maximoff.
- Retour sur les violences policières subies par Raymond Gurême chez lui par la police d’Arpajon ( survivant des camps et ancien résistant)
- Le témoignage seul de Raymond Gurême suite aux violences policières qu’il a subi. Reccueilli par Jean-Baptiste Pellerin réalisateur du documentaire « Ils ont eu la graisse, ils n’auront pas la peau. »sur Raymond Gurême : http://audioblog.arteradio.com/post/3061935/raymond_gureme__89_ans_/
17ème émission, 5 novembre 2014 : Expulsions avant l’hiver: mises en danger. (ici)
Présentée par Maïssoun avec DJ Rrom and Roll et sa playlist de morceaux de musiques.
- Invité-es: Véronique Decker, directrice de l’école Marie Curie à Bobigny, qui a suivie la scolarisation des enfants du terrain des coquetiers expulsés au mois d’octobre. Nous reviendrons sur les conditions d’expulsions avec Kheura habitante française du terrain des coquetiers et aussi Nikolaï et Justine deux jeunes services civiles des enfants du canal.
- Informations : Nous aborderons également en parallèle la situation à Saint-Denis ou le maire communiste- cette fois- pose les même arrêtés municipaux d’expulsion sous 48heures, nouvelles vague d’arrêtés municipaux qui permettent d’éviter le passage au tribunal de grande instance, ou même de contourner les décisions de justices favorables aux familles… Expulsion de Nanterre sera aussi évoquée.
- Retour sur les violences policières : Raymond Gurême tabassé chez lui par la police d’Arpajon ( survivant des camps et ancien résistant)et son appel à marcher jusqu’à la gare de Bretigny lieu d’embarquement des « nomades » pendant la seconde guerre mondiale. Documentaire-reportage 9 min par Maïssoun Zeineddine.
- Agenda : Le 15 Novembre à la Parole Errante, Montreuil, la famille Gurême sera présente auprès des insurgés de Villiers-le-bel et d’autres victimes des violences de la police. 14h : ateliers: rap/graff/boxe. 18h rencontre autours du livre Permis de tuer editions Sylepse par le collectif angle mort.20h concert entrée libre: Baro syntax ….
photo : Expulsion des coquetiers/ Ludovic Versace 2014.
PODCAST, pour écouter : http://audioblog.arteradio.com/post/3062174/le_jour_de_la_sirene_novembre_2014/
18ème émission, le 3 décembre 2014 :
Le jour de la sirène sonne aujourd’hui pour fêter la nouvelle ZAD à Roybon en Isères, contre la construction d’un center parc sur ce territoire public financer en partie avec 112million d’euros publique sur une zone humide qui permet entre autre d’alimenter la région en eua potable.
Invitée : Samia Hamiche présidente du RACED ( réseau action culture éducation droit) qui nous parlera des expulsions à Ivry et du Dilengo centre social autogéré. Miles « gitan français » expulsé des bords de seine hébergé au Dilengo et Hans, circassien de Belgique qui partout où il va cherche les rroms et retrace dans un livre leur histoire passée et présente.
Une émission présentée par Maïssoun accompagnée de DJ rrom and roll.
Photo prise sur le blog du Dilengo :
https://squatdilengo.wordpress.com
Émission : 7 janvier 2015 (19ème) Invité :
Le jour de la sirène reçoit José Vieira réalisateur de documentaire sur l’immigration, lui même fut enfant du bidonville du « vert de terre » à Massy entre les années 60 et 70. Il vient présenter son dernier film : « Souvenirs d’un futur radieux » où il fait se croiser la vie des immigrés portugais des années 60 et les immigrés roumains arrivés dans les années 2000. Un film qui suit sa première rencontre avec les familles roumaines de Massy qui avait donné lieu a un précédent documentaire » Le bateau en carton ».
Des informations :
Un collectif de femmes de « gens du voyage » s’organise à Hellemmes dans le nord pour un terrain plus sain relevant des problèmes de santé surtout chez les enfants et les personnes âgées. Article d’Isabelle Lignée des dépêches tsiganes. Les expulsio n sous 48h se poursuivent à saint-Denis alors que le TGI leur accordait plus temps et ne relevait pas la dangerosité invoqué par la municipalité. La mort de deux nourrissons , l’un d’une famille repérée par les associations qui n’obtenaient pas de place d’hébergement d’urgence, place qu’ils ont obtenu après le décès de leur fillette. Le refus d’inhumation d’un nourrisson rrom par le maire de Champlan en Essonne a vue la classe politique s’horrifier.
Une émission présentée par Maïssoun Zeineddine, et Dj Rrom and roll. Sur FPP (106.3) en directe tous les premier mercredi du mois de 17 heures à 18heures. Et en podcast sur l‘audioblog de radiographie :
Invités :
Spartacus et Cassandra, protagonistes du film documentaire éponyme de Ioanis Nuguet. « Spartacus et Cassandra » en salle à partir du 11 février 2015. « Deux enfants roms sont recueillis dans le chapiteau-squat de Camille, une drôle de fée trapéziste qui prend soin d?eux, leur offre un toit et leur montre le chemin de l?école. Mais le cœur des enfants est déchiré entre l’avenir qui s’offre à eux, et leurs parents qui vivent encore dans la rue. »
Retour sur les informations :
- Le maire de Champlan, Christian Leclerc, condamné par le défenseur des droits pour avoir refusé d’inhumer en décembre une petite fille dont les parents vivent dans un bidonville de sa commune.
- Air d’accueil polluée: Bressac sous haute tension, leucémie et dérèglement de la thyroïde, EDF ne voit pas de problème majeur.
- Raymond Gurême débouté de sa plainte contre la police d’Arpajon en Essonne.
->Violences policière le mix…[may soon/Dezord] ->Le rap de Sparta en exclusivité ( 3/4 de l’émission)
Pour en savoir plus :
Les dépêches tsiganes le facebook « spartacus et cassandra » le face book Le jour de la sirène La voix des rroms /agence de presse revue de presse gens du voyage
Mars 2015 : Une émission présentée par Saimir Mile et Maïssoun Zeineddine avec DJ Rrom and roll à la technique. En podcast
- Un entretien réalisé avec Irvin Mujcic, jeune bosniaque, survivant du génocide de Sebrenica du mois de juillet 1995. Sebrenica alors sous le regard des casques bleu et de la « communauté internationale » a connu un des pire massacre du vingtième siècle.
Au cimetière musulman de Sebrenica.
Âgé alors de cinq ans, Irvin fui avec sa mère et ses frères et sœur son pays en guerre, laissant derrière lui son père, son oncle etc… qui eux, ne survivront pas. Depuis, installé en Italie Irvin travail au sein des » camps » rroms et organise ainsi un mouvement de jeunesse européenne, participant à la commémoration du génocide des rrom à Auschwitz le 2 juillet 2013 et 2014 en rassemblant plus de 500 jeunes européens autours d’ateliers de réflexion et de pratique d’organisation à l’université de Cracovie.
Désormais il est reparti vivre à Sebrenica et poursuit son travail visant à dénoncer les murs physiques (et mentales) qui marquent des distinctions mortifères entre rroms et non-rroms.
- Musique :
Irvin nous a envoyé deux morceaux de musiques pour accompagner son entretiens ainsi que le texte en serbe et en anglais de Samo da Rata Ne Bude. auquel nous avons ajouter des morceaux d’Emir Kusturica et de Kocarine orchestra.
Fais qu’il n’y ait pas de guerre


Des garçons saouls Passent dans nos rues silencieuses Ils partent pour la guerre Et les filles les saluent tristement Tourmentées par le chagrin. Oh, fais qu’il n’y ait pas de guerre. Des larmes coulent sur ton petit nez Et je ne peux m’empêcher de penser A 1980 Dans la rue Branimir Cosic, Et au train noir aussi Comme si je ne cessais pas de partir avec lui. Et je te dis : Fais que coulent les mers Fais que les glaciers se fendent Fais que fondent les neiges éternelles Et encore Fais que la pluie tombe sans s’arrêter Fais que tombe la foudre et que sonne le tonnerre Mais fais juste qu’il n’y ait pas de guerre. Et je te dis : Fais que le temps passe à l’envers Fais que les étoiles s’emballent dans le ciel Fais que les montagnes se déplacent Et encore Fais que les vents balaient le monde Fais que les volcans se réveillent Mais fais qu’il n’y ait pas de guerre. Comme une poussière d’or Comme une auréole rêvée Sur la tête d’un enfant Ton amour sans fin Les défend comme une lionne Tu es perturbée par les mauvaises nouvelles : Fais qu’il n’y ait pas de guerre. Et je te dis : Fais que coulent les mers Fais que les glaciers se fendent Fais que fondent les neiges éternelles Et encore Fais que la pluie tombe sans s’arrêter Fais que tombe la foudre et que sonne le tonnerre Mais fais juste qu’il n’y ait pas de guerre. Et je te dis : Fais que le temps passe à l’envers Fais que les étoiles s’emballent dans le ciel Fais que les montagnes se déplacent Et encore Fais que les vents balaient le monde Fais que les volcans se réveillent Mais fais qu’il n’y ait pas de guerre Fais qu’il n’y a pas de guerre Pas de folie parmi les peuples Les grands nous offrent des mirages Et nous effraient avec des miracles Et détruisent tous les contes de fée Mais fais juste qu’il n’y ait pas de guerre !

Le jour de la sirène, 2 avril 2015 :en écoute
Animée par Maïssoun Zeineddine et Saimir Mile, accompagnés de Dj Rrom and Roll.
Produite par Radio.graphie/La voix des Rroms.
Aujourd’hui nos invités : Andrea Caezzi bénévole et président de l’ASET 93 ( Association pour l’aide à la Scolarisation des Enfants Tsiganes en Seine-Saint-Denis (93) Baptiste D’Audaux médiateur de l’ASET qui accompagne les enfants des terrains vers la scolarité, Emmanuelle Petazzi et Clélia Chopinaud, toutes deux enseignantes détachées de l’école Saint-Joseph La Salle à Pantin dans les camions de l’ASET 93 sur les terrains de la Courneuve ( bidonville de la rue Pascal à La Courneuve) et de Montreuil.
Photos studio FPP, Maïssoun, Andréa, Emmanuelle, Baptiste, Clélia.
Avant de nous entretenir sur le rôle de l’ASET 93 et celui des enseignantes en camion, Saimir va revenir sur les informations. Et notamment sur différentes rencontres autours de la reconnaissance du génocide des rroms durant la seconde guerre mondiale ainsi que leur résistance. Il reviendra également sur les suites judiciaires de l’affaire concernant les violences policières à l’encontre de Raymond Gurême. Et les suites de l’expulsion du terrain des Coquetiers de Bobigny cet automne. Que deviennent les habitants de ce terrain ? Fin de la trêve hivernale pour les hébergés d’urgence.
Maïssoun.
Photo : Marine Danaux.
En Podcast : ICI

Le jour de la sirène du moi de mai annonce l’insurrection gitane (en écoute.)
Le jour de la sirène, une émission mensuelle en directe tous les premiers mercredi du mois sur FPP (106.3) coproduite par La voix des rroms et radio-graphie.net.
Nous présenterons la fête de l’insurrection gitane qui aura lieu le 16 et 17 mai place de la basilique à saint-Denis (93).
- Avec des informations sur les nombreuses expulsions du mois d’avril à Lyon et à Nantes. La loi ALUR qui prévoit un durcissement des conditions d’aménagement des terrains privés avec une demande obligatoire pour l’installation de plus de deux caravanes sur un terrain privé bâti ou non. Un retour sur le dossier d’Amnesty international concernant la ségrégation des enfants rroms dans leur scolarisation en République tchèque/
- Pierre Chopinaud, avec la lecture d’un extrait de son texte tiré du livre Avava ovava ( ed.Al dante) sur la révolte des familles dans le camp de Birkenau le 16 mai 1944.
- Pierre Chopinaud qui annoncera le programme de la fête de l’insurrection gitane qui aura lieu pour la troisième édition le 16 mai au soir et le dimanche toute la journée, place de la basilique à Saint-Denis (93).
- Un reportage sur la construction du monstre qui sera brûlé place de la basilique. Atelier avec les enfants du terrain de La Courneuve avec le collectif de d’artistes de La briche forraine de Saint-Denis ainsi que la participation des jeunes en services civiques des Enfants du canal, sur une idée de La voix des rroms.
Des liens :
- Le face book du Jour de la sirène
- http://www.insurrection-gitane.com/
- www.depechestsiganes.fr/
- ladylongsolo.com/
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Le jour de la sirène juin 2015 ( en écoute)
Ce mois-ci l’émission était animée par Saimir et Maïssoun avec à la technique Miles.

Nos invitées :
- Clémence, travailleuse sociale de l’association Rue et cité qui accompagne depuis deux ans les familles du terrain du 165 rue de Paris à Bobigny pour leur démarches administratives, un parcours pleins d’embuche pour un simple accès au droit commun.
- Corina, habitante du terrain, dans le département depuis 2007, a connu de nombreuses installation hyper -précaires toutes « dégagées » par la police. Depuis que l’ancienne mairie de Bobigny avait aménagé ce terrain, elle est sa famille on pu profiter de cette stabilité. aujourd’hui son mari a un emploi son garçon de sept est scolarisé, et elle cherche du travail. Oui mais, avec la nouvelle majorité municipale UDI – dont le deuxième point du programme était l’évacuation des terrains – c’est la fin du contrat qui reliait les associations, les habitants et la mairie. Fin de contrat, mai spas de relogement. Que feront les habitants qui n’ont pas trouvé de logements ?
- Sur quarante famille deux unités ont eu accès àç un HLM et une famille a trouvé a se loger dans le parc privé. Et les autres ? Il semblerait que la communauté urbaine Est ensemble veuille récupérer ce terrain qui fait partie de la grande zone d’aménagement le long du canal de l’Ourcq. Va-t-elle se sentir concerné par les familles qui seront mises à la rue ?
- Une interview d’Anina Ciuciu réalisée par Céline de Radio libertaire lors de la fête de l’insurrection gitane où elle intervenait à la table ronde : féminisme et minorités.
- Anina Ciuciu qui animait au jour de le sirène la chronique du Réveil de la justice, prépare l’entrée à l’école de la magistrature et est auteur du livre » Je suis tsigane et je le reste, des camps de réfugiés à la sorbonne » co-écrit avec le journaliste François Veille aux éditions City.
- Des infos dont :
La proposition de loi relative au statut, à l’accueil et à l’habitat des gens du voyage, doit permettre d’abolir totalement le statut discriminatoire de 1969 et de faire entrer des dizaines de milliers de citoyens français dans le droit commun, a enfin été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. le texte sera examiné le 9 juin.
Les habitants du Dileñgo à Ivry sont actuellement menacés d’expulsion, ils passeront au tribunal d’instance D’ivry sur seine le 23 juin à 13h30. et d’autres en écoute…
Retrouvez le face book de l’émission.
le site de L’insurrection gitane avec ses photos, et ses interviews.
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Le jour de la sirène à La Courneuve
En directe sur FPP (106.3) ou sur le site de la radio rfpp de 17 heure à 18 heures nous vous retrouvons pour une émission consacrée à la mobilisation auprès des expulsés de La Courneuve, présentée et réalisée par Maïssoun.
Jeudi dernier, le terrain de la rue Pascal rebaptisé le bidonville du samaritain, à été détruit sans préavis, mettant à la rue 300 personnes sous la pluie dont 106 enfants.

Une centaine d’entre eux se retrouve à camper dans le jardin de la mairie où une certaine solidarité s’organise mais toujours pas de solution de relogement !
C’est la rentrée… Chacun étant bien trop occupé à parer au plus urgents, c’est donc des interviews menées sur le parvis de la mairie de La Courneuve que nous partageons avec vous.
Dans l’ordre d’écoute:
-Jozcef et Laura : histoire du samaritain et de son expulsion
-Gyongy : Une lycéenne à la rue deux jours avant la rentrée
-Pierre Chopinaud, La voix des rroms
-Mirola Popesku, Medecin du Monde
-Medhi Bouteghemes élu indépendant de La Courneuve, solidaire des expulsés.
Aprés l’émission :
Gilles Poux à finalement, au bout d’une semaine, reçu les habitants et les associations, pour leur annoncer … que la police viendrait les expulser a nouveaux et que lui et Marie-George Buffet, la Députée, revenaient du Ministère de l’Intérieur qui a autorisé « une conférence régionale au sujet des populations Roms » !!
Le lendemain matin, le 4 septembre, la police est venue distribuer des Obligations à Quitter le Territoire aux familles établies pour la plus part depuis sept ans à La Courneuve. S’il est pensable de distribuer des OQTF c’est que Gilles Poux s’est bien gardé de domicilier ses familles alors même que la justice a rappelé à la loi la mairie de La Courneuve à ce sujet. Le jour du procès, le CCAS ( centre d’action communale) a domicilier en quatrième vitesse, trois familles afin de ne pas perdre le procès.(1)
Pour les autres familles, ce ne fut pas la même chose, on leur dit qu’une attente de deux mois était nécessaire et le terrain fut rasé… bien avant la date butoir ! Samedi 5 septembre, les association de La Courneuve invitent a leur forum les expulsé-e-s du Samaritain
Samedi 5 septembre, les associations de La Courneuve invitent les expulsé-e-s a leurs tables.
Plus d’informations :
- Une pétition en ligne atteint les 40 000 signatures.
- Facebook La voix des rroms
- (1) article sur le site Entraides citoyennes
- Facebook Bidonville: changer de politique
- photo : Yann Merlin. Voir son travail sur le terrain.